Restaurer et préserver le « Credo » de René Kuder, un ensemble de peintures qui ornent les travées de la nef de l’église Saint-Etienne de la commune haut-rhinoise de Cernay.
© Fondation du patrimoine
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Définition des montants
Soutenez le projet de restauration du décor du « Credo », œuvre de l’artiste René Kuder présente sur les travées de la nef et inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. A cela s’ajoute la restitution de 2 panneaux disparus faisant partie du même cycle peint et qui ornaient le transept.
L’état dégradé de l’intérieur de l’église s’explique par plusieurs problèmes. Outre les poussières incrustées, les peintures sont sujettes aux moisissures et coulures. Des fissures et microfissures sont également visibles et les peintures sont parfois faïencées.
La commune souhaite refaire à neuf les peintures mais également reconstituer 2 peintures. Ces dernières sont recouvertes par la peinture courante des murs et ne peuvent faire l’objet d’un dégagement satisfaisant.
Appel aux dons
Restauration des vitraux côté sud, du chœur, du carrelage à l'identique
Début des travaux de restauration de la peinture intérieure et du cycle peint "Credo" de R. Kuder.
Date prévisionnelle de fin des travaux
La première église paroissiale occupait le même emplacement, au centre d’un cimetière fortifié en 1188, qui perdit sa raison d’être lorsque la ville s’entoura de murs. Cet édifice de style gothique était flanqué de la chapelle funéraire des sires de Ferrette, datée de 1565 et d’une sacristie élevée en 1575. L’église fut élargie en 1752 et 1754.
En 1891, après la destruction de l’ancien édifice, Charles Winkler érige l’église actuelle en conservant le clocher de 1850. Le Credo de René KUDER a été créé en 1930. Il comprend un cycle de 10 scènes qui illustrent les passages importants de la prière. Deux panneaux supplémentaires ornaient le transept montrant respectivement les saints Abdon et Sennen et Saint-Etienne, patron de l’église.
Le projet de restauration impulsé par la commune permettra de compléter ce joyau architectural sans équivalent dans le monde. L’édifice retrouvera ainsi toute sa splendeur pour le grand plaisir des paroissiens et des visiteurs (environ 1 800 chaque année).
L’église conservera sa fonction cultuelle mais il s’agit avant tout de préserver un témoin de l’histoire et un monument emblématique de la commune haut-rhinoise. Par ailleurs, la sauvegarde de cet héritage permettra de le transmettre aux générations futures.
La précédente opération concernait la restauration des vitraux et avait permis de mobiliser 9 345 €.