ANCIEN PRESBYTÈRE À SAINT-FRONT DE PRADOUX

La mairie a été aménagée dans l’ancien presbytère du village.

La bâtisse initiale a été construite au début du XVIIIème siècle par l’abbé Gontier. Elle est située au cœur du village, près de l’église et de l’école.

C’est un édifice typique de la Double où il existe deux autres bâtiments (à Beauronne et Saint Laurent des Hommes) de moindre taille tous les deux. L’intérêt majeur du bâtiment est sa galerie en façade et sa charpente en forme de navire renversé. L’arrière de la maison donne sur un jardin, lieu propice à des manifestations de plein air.

Le bâtiment est dans un bon état. Des travaux sont à prévoir pour l’isolation des locaux mais la dépense la plus urgente concerne la réparation de la charpente et de la couverture. Des fuites et des gouttières ont été observées au grenier et dans la galerie.

Le conseil municipal a voté la réparation qui s’élèvera à 214 000 € HT.

Bel édifice du XVIII siècle, le presbytère est classé au titre des monuments historiques en 1974. Cette bâtisse est un témoin de l’habitat de la Double.

Lors de la construction de la voie ferrée Coutras- Périgueux, le jardin a été coupé en 2. Le conseil de fabrique de la paroisse demande 6 000 francs, la compagnie de chemin de fer en propose 1 050. Finalement, la commune recevra 2 400 francs qui serviront à restaurer l’église et le presbytère qui en avaient bien besoin. En 1895 la toiture est réparée pour 300 francs. En 1929, la mairie et la salle des fêtes sont transférées dans le bâtiment et un logement y est ajouté. En 1973, la mairie déménage dans des locaux neufs sur la place centrale du village. Elle réintégrera son site actuel après une campagne de restauration en 1990 par la municipalité de Mr Pralong alors que le bâtiment menaçait ruine.

Situé dans le centre-bourg historique de la commune, ce bâtiment fait la fierté du village par son charme authentique. Baguenaudant sur la vélo-route/voie verte passant à son pied, de nombreux touristes et promeneurs viennent le photographier et se renseigner sur son histoire dans les locaux municipaux. Depuis plusieurs mandats, les municipalités successives ont entrepris de le mettre en valeur et d’en faire leur emblème. Sous la houlette de « Villages fleuris », il a été entrepris d’améliorer son environnement extérieur immédiat pour le rendre toujours plus esthétique et attrayant.
Il est aussi devenu la pierre angulaire de la vie culturelle du village, avec une salle dédiée à l’organisation d’expositions de peinture, de lectures d’œuvres d’auteurs locaux, de conférences, de concert d’instruments baroques…

Malheureusement les années ont porté outrages à sa couverture et à sa charpente, rendant des travaux indispensables. Cette dépense imprévue de plus de 200 000 € gréve sérieusement le budget de cette petite commune d’un millier d’âmes.

En 1974, face à la menace de destruction de cette demeure, les conseillers municipaux demandent l’inscription supplémentaire des monuments historiques et engagent en 1990 sa restauration. Cela, sera fait pour la façade et la toiture.

Le conseil municipal, pour poursuivre l’action de leurs ainés a décidé la restauration de la toiture pour préserver un joyau architectural et mettre en place une politique culturelle autour du site.

La salle de réunion du rez-de-chaussée, ancien four à pain est utilisée pour des expositions ou des conférences (présentation de l’édition franco-occitane du roman d’Eugène Le Roy « l’ennemi de la mort », jazz, exposition sur la grotte de Gabillou). Le parc derrière la mairie est l’espace d’animation en plein air / journée de la Fraise, cinéma en plein air, théâtre.