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La jolie église du hameau de Bray, rescapée des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale
© eglise de Bray
53%
Définition des montants
Le projet consiste à restaurer les maçonneries du tympan ouest, du surmont ouest complet, de l’arc trilobé et de l’arc de décharge.
Août 2019
Septembre 2019
Mars 2020
Bray-en-Cinglais, petit hameau en lisière de la plaine de Caen et de la Suisse Normande, tire ses origines du Moyen Âge.
Bray était, en ces temps anciens, un important petit village qui eut ses grands seigneurs au temps de la Conquête et des Croisades.
Des personnages importants de la région y avaient élu domicile, tel Paul de Bray qui fut commandeur de Malte pour les commanderies de Voismer et de Bretteville le Rabet, en 1325.
On trouve encore dans le cimetière de l’église de Bray, qui date du XIIe siècle, les tombes des derniers chevaliers de Bray. L’église est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques de France depuis 1973. À l’intérieur, plusieurs œuvres d’art cultuelles sont classées et en attente de classement de la part des Monuments historiques, dont une vierge remarquable du XIVe et un maître-autel baroque du XVIIe.
Dans une période plus récente, durant la Seconde Guerre mondiale, l’histoire de Bray tient du miracle : en effet, les bombardements intensifs de la reconquête alliée qui partirent de Falaise s’arrêtèrent à Fontaine le Pin, qui fut complètement rasé. Bray est donc demeuré à peu de chose près ce qu’elle était durant les derniers siècles.
Une des maisons principales fut le siège de la Kommandantur, puis se transforma en un hôpital américain avant de devenir la Mairie provisoire de la commune où eurent lieu les premières élections d’après-guerre. Aujourd’hui, Bray en Cinglais, toujours attachée administrativement à Fontaine le Pin, a su conserver son originalité.
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