Eglise Notre-Dame de Saint-Didier à Saint-Didier-au-Mont-d'Or

Construite au début des années 1860, Notre Dame de Saint Didier accueille en son sein un magnifique orgue du facteur Michel Jurine installé en 2012 par la commune et propose régulièrement des concerts. Par son architecture classique mais imposante qui fait dominer sa flèche à 52 mètres du sol, construite sur un terrain en déclivité et tournée vers la basilique de Lyon, elle marque le centre bourg de la commune. Caractérisée par ses pierres de tailles en pierre dorées du beaujolais ou en calcaire de Limonest et de Saône et Loire, elle fait partie des églises des Monts d’Or.

La commune engage un vaste programme de restauration de l’édifice. Dans l’immédiat, il s’agit de traiter les parties hautes avec la réfection de la toiture en ardoises ainsi que le rejointoiement des pierres et la protection des vitraux. Les phases suivantes concerneront ultérieurement les parties basses, puis le clocher et l’accessibilité du parvis.

A travers vos dons vous pouvez participer à la restauration de ce lieu emblématique et point de repère pour les habitants des Monts d’Or.

Dès les années 1850, le conseil paroissial a décidé d’offrir aux paroissiens une nouvelle église en centre bourg en remplacement de la petite église romane historique. C’est l'architecte lyonnais M. Bernard, qui est désigné pour construire un nouvel édifice, sur le modèle de l'église de Chasselay : de la pierre grise pour le porche et une voûte en bois de sapin. La cloche de l'ancienne église fut réutilisée. Le clocher de la nouvelle église se contentera d'un petit toit provisoire jusqu’à la fin des années 1870, après une nouvelle souscription.

L’église fut inaugurée le 25 juillet 1863. Mais en pleine cérémonie de consécration, le Cardinal Bonald qui officiait, a été pris d’un malaise. Un de ses grands vicaires l’a alors remplacé au pied levé. Les paroissiens inquiets de cette mauvaise augure pour la consécration, en ont fait appel au vicaire général le 15 août suivant, pour confirmer que l’église était bien devenue Notre-Dame de Saint-Didier.

L’état de dégradation avancé des couvertures de l’église Notre-Dame de Saint-Didier est sans nul doute le sujet le plus préoccupant. L’ensemble des ardoises sont dégradées, la zinguerie vieillissante quasiment caduque est devenue inopérante et les nombreuses réparations peu qualitatives en toiture n’ont fait que retarder les entrées d’eau.

Il s’agit donc de conserver l’intégrité de l’édifice et de ses charpentes d’origine, de préserver les mobiliers et objets liturgiques, et de protéger l’orgue nouvellement installé en 2012 pour que résonne encore longtemps ses sonorités célestes que de grands organistes ont déjà fait vibrer. A cette occasion, la restauration permettra la reprise de concert dans cet édifice.