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Sauvegarder des fontaines médiévales du XVe ou du XVIe siècle, encore utilisées aujourd’hui, et préserver le patrimoine écologique et historique de la région.
Votre soutien est indispensable pour la sauvegarde des fontaines de Boscornut et de la Germinie de Sainte-Orse, à 8 km du château de Hautefort et à 28 km de Périgueux.
Ensevelies sous les ronces, les broussailles et autres arbres, les complexes construits autour des sources d'origine (des fontaines, un lavoir et une mare) ont fait l’objet d’une tentative infructueuse de réhabilitation en 2010.
En raison de l’absence des pierres frontales sur les voûtes des édicules, il y a un risque de nouvelles chutes de pierres, qui pourraient alors empêcher définitivement l’accès au bassin d’eau. Des travaux de débroussaillage (nécessairement précautionneux, en raison des racines) et d'importants travaux de consolidation sont absolument nécessaires, à court terme.
Les fontaines de Boscornut et de La Germinie dateraient du XVe ou du XVIe siècle. Ce que l’on sait avec certitude c’est qu’au XVIe siècle elles étaient le seul point d’eau pour les hameaux de Boscornut et Taillepetit. Au XIXe siècle, on voulut vendre les fontaines et le terrain pour financer le bureau de bienfaisance.
Héritage rural médiéval, ces édicules bas-moyenâgeux sont encore aujourd’hui un point d’eau du village tant pour les hommes que pour les bêtes.
A proximité, la fontaine Bugeaud à Excideuil est un autre exemple du patrimoine hydraulique de la région, riche en histoire. Ainsi, le château de Hautefort, classé aux Monuments historiques, témoigne de la richesse patrimoniale de la région.
Denis Galinat, maçon sur le chantier
L’association Sainte-Orse Mémoire et Patrimoine et la Municipalité ont uni leurs efforts autour de ce projet. 3 entreprises locales sont en charge des travaux : un maçon, un ferronnier et un terrassier.
En effet, pour la vie des locaux et des visiteurs qui pourront organiser des pique-niques dans ce cadre idyllique. La restauration de ce patrimoine écologique permettrait de préserver la faune et la flore de la région. Les paysans des alentours pourront également y venir chercher de l’eau.
Enfin, la conservation de ces points d’eau agrémenterait les visites touristiques des sentiers botaniques et de grande randonnée qui agrémentent la région. Ainsi, 500 visiteurs par an sont espérés.
Vous êtes un particulier, un membre d’association, un élu ou un chef d’entreprise ? Vous souhaitez participer à la valorisation du patrimoine et vous engager pour sa sauvegarde aux côtés de la Fondation du patrimoine ?
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