L'ensemble religieux de Flaujac-Gare

L'ensemble religieux de Flaujac-Gare est composé d'une ancienne église disposant d'un clocher mur et d'un presbytère attenant. Il est complété par une bergerie et un four banal, lesquels sont en bon état et n'entrent pas dans le programme de rénovation. L'église et son presbytère, toutefois, ont un besoin urgent de restauration : une forte tempête, en 2017, a fait tomber le toit du presbytère, ce qui a entraîné la chute du plancher du premier étage. Les arêtes des murs sont actuellement soumises aux aléas météorologiques avec un risque d'infiltrations d'eau qui pourraient précipiter la ruine des bâtis. Le toit de l'église présente une grande fragilité et se dégrade rapidement.

Les travaux permettront de réhabiliter le presbytère et l'église en reprenant les maçonneries dégradées et en mettant en exergue les éléments architecturaux caractéristiques comme les fenêtres à meneaux.

Aux Xe-XIe siècles, une chapelle en "cul de four" se tenait déjà à l'emplacement de l'ensemble religieux actuel. Elle disposait d'un mur en "arête de poisson". Progressivement, la chapelle a été agrandie, avant d'être réhaussée au XVe ou au XVIe siècle. Elle fut notamment dotée d'une fenêtre à accolade. L'église conserve, aujourd'hui encore, ses dalles historiques, et des éléments architecturaux intérieurs montrent l'ancienne entrée de la chapelle. Quelques symboles attestant de la présence des Templiers sont présents.

Le presbytère fut ajouté à l'église aux environs du XVe siècle et agrandi durant les XVIIe et XVIIIe siècles. Dans le cadastre napoléonien de 1834, le village est centré autour de l'église mais il évolue durant la seconde moitié du XIXe siècle lorsqu'une nouvelle église est construite.

L'ensemble est typique de l'architecture lotoise : les murs sont construits en pierre locale, jointe au mortier de chaux. Des enduits historiques sont apposés sur la façade sud de l'église, tandis que le toit est composé de quelques rangées de lauzes et de tuiles plates. Les étages sont structurés autour de solives de chêne. Les maçonneries du Xe ou XIe siècle subsistent principalement dans les murs du chevet de l'église avec de petits moellons assisés en partie basse et des arêtes de poisson au-dessus.

L'ensemble des travaux de restauration respectera la tradition architecturale locale et permettra à l'église et son presbytère de retrouver leur splendeur d'antan. Grâce à vos dons, vous pouvez soutenir ce beau projet d'envergure.