Église Saint-Pierre de Brains-sur-les-Marches

La commune de Brains-sur-les-Marches se situe au sud-ouest de la Mayenne, dans la région du "Haut-Anjou". Le centre de cette commune s'articule autour de son église, point de convergence des différentes voies d'accès. Cette église, dédiée à Saint-Pierre, a été récemment construite en croix latine, sur les fondations d'une église du XIème siècle, érigée à l'époque du moine Robert d'Arbrissel.

En raison de l'état dégradé et du percement d'une partie de sa voûte, une restauration est urgente. Plusieurs infiltrations d'eau récurrentes ont laissé des traces de moisissure. La charpente et la toiture et les décors peints intérieurs ont été victimes de ce phénomène.

Le programme de travaux de couverture est le suivant : restauration du plafond, remplacement des noues en zinc, des gouttières, de la charpente ainsi que la pose de nouveaux solins et le réajustement des ardoises.

Un dépôt monétaire a été mis au jour dans le bourg, composé de 4323 pièces gallo-romaines datant du IIIème siècle, enfoui au plus tôt en 282 après le règne de l'Empereur Marcus Aurelius Probus. Ce trésor a été remis au Musée Archéologique de Jublains.

Aujourd'hui, seule l'église subsiste, les commerces ayant disparu. Pour raviver l'activité dans le bourg, la municipalité a érigé, sur une partie du jardin de l'ancien presbytère, derrière la statue du Cardinal Suhard, une construction à usage de bar et de restaurant, dénommé "Ô point cardinal".

Emmanuel Suhard, né à Brains-sur-les-Marches, était un évêque catholique français qui a occupé des postes importants comme archevêque de Paris pendant l'Occupation allemande. Il a fondé la Mission de France et soutenu les prêtres-ouvriers.

Les travaux de restauration sont impératifs. La commune souhaite entreprendre les actions nécessaires. Elles sollicitent ainsi l'aide de la Fondation du patrimoine, des collectivités locales et de la région, ainsi que les dons recueillis par l'association Brennoise de protection et de sauvegarde du patrimoine du Haut-Anjou. Cette restauration répond également à la nécessité de rétablir la célébration de la messe tous les 15 jours.