Abbaye Saint-Sauveur à Redon

Fondée en 832 l’abbaye a été reconstruite en 1649 par les Mauristes, moines de l’Abbaye de Saint-Germain des Prés, sur ordre du Cardinal de Richelieu. Au XXème siècle la congrégation des Eudistes achète les bâtiments pour fonder un collège, aujourd’hui lycée catholique sous contrat avec l’Etat. Ce vaste ensemble de quatre bâtiments entourant le cloître plus deux bâtiments adossés menaçait ruine : façades infiltrées par les intempéries et dont les pierres tombaient sur la voie publique, toitures et fenêtres dégradées.

Incapable de financer les travaux, le lycée a entrepris une démarche de classement au titre des Monuments historiques, lequel a été obtenu en 1990.

Des travaux ont été entrepris grâce aux subventions obtenues mais celles-ci sont très insuffisantes et nous avons absolument besoin d’aide pour achever cette immense entreprise.

L’abbaye a été impliquée dès son origine dans l’histoire de l’Europe par ses relations avec l’Empereur et le Pape.

Fondée en un lieu désertique en 832 par Conwoïon soutenu par Nominoë, premier roi de Bretagne, elle a joué un rôle de premier plan dans la vie politique, économique et spirituelle de la Bretagne. « Les fondateurs de l’Abbaye Saint-Sauveur ont presque, malgré eux, créé les conditions pour une amorce de la conscience nationale bretonne » (Caroline Brett, University of Cambridge).

La Ville de Redon s’est développée autour de l’abbaye. Les Eudistes y ont fondé un collège en 1839 permettant la conservation des bâtiments.
Son histoire et sa qualité architecturale en font un patrimoine incontournable de la Bretagne.

En 1990, l’abbaye est classées au titre des Monuments Historiques. Les travaux commencent en 2008: réfection des toitures et des façades (enduits, changement des encadrements de fenêtres, bandeaux et corniches en tuffeau) changement des portes et fenêtres.
Neuf tranches ont été réalisées grâce aux subventions (DRAC, Région- plus Département et Municipalité pour les premières tranches) .La Fondation Pays de France du Crédit Agricole a contribué pour la première tranche. Le Lycée Saint-Sauveur ne peut faire face seul car il doit assumer aussi les investissements nécessaires à l’enseignement. Cette restauration sans précédent est irréalisable sans le recours au mécénat.