Calade du Freyssenet à Labastide-sur-Bésorgues en Ardèche

La calade d’une longueur d’environ 80 mètres comporte trois secteurs. La partie centrale doit être empierrée de nouveau.

La calade est en partie dépourvue de pierres sur son tronçon horizontal. Sur les deux tronçons inclinés, les pierres ont été enlevées sur les bordures déchaussées pour le passage des eaux pluviales, des eaux issues des maisons ou autres canalisations. Il y a nécessité de la remettre en état pour permettre un passage plus fréquent et commode entre les deux lieux.

D’autre part, la calade devant la chapelle est en assez forte pente et se dégrade à chaque épisode pluvieux conséquent.

La commune souhaite donc refaire cette calade selon les techniques traditionnelles de pierres sèches et éviter ainsi l’utilisation du béton qui dénature ces calades au milieu des bâtiments en pierre.

Afin de concrétiser ce projet, la commune de Labastide-sur-Bésorgues s’est fixée un objectif de collecte de 3 500 €.

Le hameau de Freyssenet, construit sur le cône de déjection du ruisseau du Plancher et bénéficiant d’un bon ensoleillement se développa au point d’être le plus peuplé des hameaux de Labastide.

La route carrossable n’arrive à Freyssenet qu’en 1884. La majorité de la circulation interne était faite de calades. Il en reste encore quelques-unes dont le chemin de l’Aire. Celle-ci a été nommée ainsi en mémoire du lieu où l’on battait les céréales sur sa partie la plus large et la plus horizontale.

Elle relie le four banal de Freyssenet à la chapelle. Cette dernière, initialement « cave et appartement » de l’abbé Etienne fut restaurée par les habitants du village. L’évêque de Viviers donna son autorisation de transformation en édifice religieux en novembre 1826.

Durant l’été, deux associations, les Enfants de la Haute Bésorgues et les Amis de la Chapelle, animent le village et notamment le hameau de Freyssenet.

La première propose une fête du four avec animation musicale et la seconde des concerts dans la chapelle.

La commune souhaite permettre ainsi une circulation et une découverte de ces lieux grâce à la rénovation de la calade.

D’autre part, la mise en place de stages ouverts aux employés communaux mais aussi aux villageois seraient de nature à amplifier la rénovation des calades et aussi des murs en pierres sèches, en associant les habitants à la technique de rénovation des calades en pierres sèches avec la formation du personnel communal.

A terme on peut envisager un parcours qui lie histoire et découverte du hameau à travers ses calades et béalières.