Chapelle Sainte-Anne à Saint-Remèze

La chapelle Sainte Anne, située à l’entrée de Saint-Remèze, ne peut plus faire face aux intempéries : sa toiture, fortement dégradée depuis une quinzaine d’années, provoque d’importantes infiltrations qui détériorent les voûtes intérieures. La réfection de la couverture est aujourd’hui une priorité pour stopper l’aggravation des dommages. Soutenue par l’association Paysages, Patrimoine et Environnement et la commune, cette restauration permettrait de redonner toute sa salubrité au monument afin d’y accueillir expositions, concerts, conférences et rencontres, dans un cadre propice à la culture et au lien social.

Construite entre 1867 et 1872 dans un style néo-gothique raffiné, la chapelle Sainte Anne est un édifice en calcaire blanc issu des carrières de la Drôme voisine. Elle se distingue par son portail en arc brisé, sa rosace et sa croix nimbée. Située à la croisée des chemins, au bord de la D4 et sur des itinéraires de randonnée, elle fut longtemps un repère spirituel et local. Son histoire est marquée par les conflits liés à la loi de séparation des Églises et de l’État, mais aussi par l’attachement de générations d’habitants. Depuis 2013, elle fait l’objet d’un bail emphytéotique avec la commune, qui l’utilise chaque été pour des expositions dans un cadre champêtre.

Aujourd’hui, la chapelle est en danger. Il est urgent d’agir pour préserver ce témoin du passé et lui offrir un avenir. La mobilisation des habitants, des associations, des collectivités et des amoureux du patrimoine est essentielle pour permettre la réfection de la toiture et relancer l’usage culturel du site. Dans un second temps, la restauration de la rosace pourrait compléter ce chantier. Soutenir ce projet, c’est contribuer à faire de la chapelle Sainte Anne un lieu d’accueil vivant, au service du village, des promeneurs et des touristes de passage.