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Un témoin du passé intégré dans une boucle pédestre de Bacouel à la forêt de Creuse .
Cette randonnée de 10,4 km a pour but la mise à l’honneur du patrimoine de la commune avec en thème principal le train, son implantation ancienne et actuelle dans le village et ses équipements anciens et modernes, comme d’anciens ateliers de tissage, l’église communale, un oratoire récemment restauré, une coulée verte (ancienne ligne Amiens Beauvais transformée en piste pédestre, le château d’eau au Hameau de la gare. Elle traverse le passage à niveau devant l’entreprise Total Energies, se dirige ensuite vers la Forêt domaniale de Creuse et en revient en longeant le coté nord de cette ligne SNCF.
Un vestige d’une ligne ferroviaire Amiens-Rouen utilisée par les locomotives à vapeur.
Dans les années 1850, l'État décide de construire une ligne ferroviaire entre Amiens et Rouen pour renforcer les liens économiques entre l’Ouest et le Nord de la France. Après plusieurs approbations et discussions sur le tracé, la Compagnie du Nord obtient la concession en 1857 et c’est le trajet privilégié par les Houillères du Nord, le tracé le plus court, 119 km, qui est choisi. Le décret d’utilité publique est signé dans la foulée le 27 décembre 1862.
En 1936, un trajet en locomotive à vapeur durait 2h38 avec arrêts à toutes les gares, et 1h30 en direct. Le trafic de fret s'est rapidement développé, notamment entre le Havre, Amiens et le Nord, tandis que le trafic de voyageurs était local. Les locomotives à vapeur ont circulé sur la ligne jusqu’aux années 1970, puis remplacées par des locomotives diesel jusqu'en 1984, avant de passer à des locomotives électriques.
Pourquoi la Fondation TotalEnergie soutient ce projet ?
Il s’agit d’un projet documenté permettant une restauration fidèle de l’édifice.
Une partie des travaux sera réalisée par une structure associative encadrant un public en insertion.
Il s’agit d’un projet qui fait sens dans le village : Bacouel a, depuis plus de 150 ans, un rapport étroit avec l’histoire du train. Ce village s’est développé avec le train et quotidiennement, et on y voit encore passer les convois qui relient les capitales régionales de la Normandie et de la Picardie.
La restauration du site s’inscrit dans un circuit touristique local.
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