L'église de Saint-Hymer

En 2016, grâce au soutien financier de l’État, du Conseil départemental, mais aussi et surtout à la contribution de généreux donateurs mobilisés par la dynamique association Art et Patrimoine de Saint-Hymer, une première tranche de travaux pour la mise hors d’eau de l’église (toit du chœur, de la chapelle sud et de la sacristie) de 290 000 euros a pu être réalisée. Travaux complétés en 2017 sur le transept et la dernière travée de la nef pour un montant de 283 998 euros hors taxes. Il convient aujourd’hui de restaurer la nef dans son intégralité : couverture, charpentes et façades. Le chantier s’élève à 343 255 euros hors taxes et finalisera cette importante campagne de restauration qui permettra à ce superbe édifice de retrouver tout son lustre et de le préserver pour les générations futures.

À proximité de Pont-l’Évêque, la commune de Saint-Hymer doit avant tout sa renommée à son prieuré. Une abbaye bénédictine y fut fondée au XIe siècle, et fut active jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Au début du XVIIIe siècle, le prieuré et l’abbaye furent reconstruits et reconnus comme le « petit Port Royal normand » en mémoire de Port Royal des Champs. À la fin du XIXe siècle, les lieux furent vendus puis légués à l’hôpital de Pont-l’Évêque pour en faire une maison de retraite.

L’église prieurale, classée au titre des monuments historiques, fut longtemps délaissée, bien qu’elle possède encore sa magnifique charpente en chêne qui remonte à plus de 750 ans !

Sur un plan plus anecdotique, Saint-Hymer est également la commune de la « Mère Denis », célèbre lavandière française passée à la postérité grâce aux campagnes publicitaires de la marque de machines à laver Vedette dans les années 1970-1980.

Depuis 2009, par un travail acharné de la commune et de l’association et avec le soutien des Saint-Hymériens, ce sont plus de 170 000 euros de dons qui ont été collectés.

Les trois tranches de travaux avoisinant le million d’euros sont également soutenues par la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), le Conseil départemental, le mécénat avec CGPA, et la Fondation du patrimoine. Leurs aides cumulées ont jusqu’à présent permis de financer les tranches de 2016 et de 2018.

La dernière tranche de travaux de sauvegarde est très importante en regard des ressources de la commune. Vos derniers dons permettront de parachever ce chantier d’une exceptionnelle qualité.