Eglise diocésaine Notre-Dame des Victoires à Lille

L’église Notre-Dame des Victoires reste un lieu de culte, où la messe est célébrée tous les jeudis et dimanches. En accord avec le diocèse de Lille, l’association AIDA va prochainement lancer différents travaux d’aménagement permettant d’accueillir des demandeurs d’asile et des migrants. Elle leur apportera des services de première nécessité (restauration, consigne, vestiaire d’urgence, cours de français, etc.) ainsi qu’une aide sociale, administrative et juridique. Le partage de l’espace entre lieu de culte et lieu d’accueil permettra de surcroit de donner une double vie à l’édifice. 

L’église répond aux attentes de l’association qui recherchait un lieu de grande taille au cœur de la ville, proche des administrations et des associations partenaires, afin de répondre aux besoins du public accueilli.

• Un tiers de la surface de l’église restera voué au culte (400 m²) et deux tiers seront dédiés au service de l’accueil de jour de l’association AIDA. Ainsi, dans l’enceinte même de l’église, où une séparation phonique a été mise en place, seuls les bureaux et les salles de cours de français seront installés, afin de respecter l’utilisation commune des lieux.
• Au rez-de-jardin, on trouvera des services tels que la restauration et un vestiaire d’urgence.
• Le niveau semi-enterré du bâtiment, sera utilisé par l'association pour accueillir les demandeurs d'asile et les migrants. Diverses installations telles qu'un espace de détente et de restauration, une laverie, un vestiaire d'urgence, un espace de vente Emmaüs, ainsi que des installations sanitaires comprenant des toilettes, des douches et une bagagerie seront mis à disposition. 
  
  Un bail emphytéotique est prévu entre le diocèse et l’association.

En 1922, la famille industrielle Thiriez ouvre une usine de tissage dans le quartier du Faubourg de Béthune, qui se peuple peu à peu d'habitations ouvrières. Les fidèles pratiquent le culte dans une modeste chapelle située près de la filature. L’édification de l’église Notre-Dame des Victoires entre 1935 et 1937 permettra de répondre à une demande croissante.

Edifiée selon les plans de l'architecte lillois Jean Delrue, elle est de style art déco, très dégagée et ne comporte pas de pilier en son milieu. On y trouve l'empreinte de Marguerite Weerts, sculptrice renommée de la région.