Eglise Saint-Hilaire à Montgaillard

La stabilité globale du clocher n’est pas atteinte. Toutefois l’état général des maçonneries est très mauvais ; de nombreux corbeaux supportant la galerie périphérique en partie haute du clocher et de nombreuses pierres d’angle et d’encorbellements sont fortement altérés, voire complètement détachés. Ces fragilités imputables sont dues à des défauts de conception et à la mauvaise qualité des pierres. Il serait donc question de les remplacer permettant ainsi la sauvegarde et la sécurité de l’église.

Haute de 25 mètres, la tour-clocher de l’église Saint-Hilaire de Montgaillard est le marqueur identitaire du village.

Construite dans les années 1575, l'histoire de l'édifice est aussi tumultueuse que peuvent l'être les eaux de l'Adour qui traverse le village.

Au début du XIXe siècle, l'église est fortement délabrée, lançant ainsi un débat de plus d'une trentaine d'années sur la restauration ou la reconstruction du bâtiment. Malgré les interventions de l’évêque de Bayonne et du préfet, ce n’est qu’en 1843 que la municipalité décidera de la reconstruire au sommet de la colline. Le nouveau clocher occidental s’écroule deux ans seulement après le début des travaux. Les habitants qui participent au financement des travaux obtiennent gain de cause et la reconstruction est décidée à l’Est, où il se trouve aujourd’hui.

L’église Saint-Hilaire est et restera dédiée au culte catholique. Mais elle est aussi une composante incontournable du patrimoine de la commune qui, par sa position au sommet d’une colline participe à son attractivité en offrant aux visiteurs un belvédère remarquable sur la chaîne des Pyrénées. Située sur le chemin de randonnée des lavoirs du syndicat des eaux du Haut-Adour, elle participe à l’intérêt de l’itinéraire et à sa fréquentation.

Un projet de médiation culturelle à l’attention des habitants et des visiteurs accompagnera cette restauration qui sera aussi l’occasion d’organiser des animations telles que des conférences, des expositions et des concerts.