Villa Charlotte aux Sables d'Olonne

Situés face à la baie des Sables d’Olonne, si chère à Paul Signac et Albert Marquet, la Villa Charlotte et son parc nécessitent d’importants travaux de restauration. Pour des raisons de sécurité, la moitié du site est aujourd’hui fermée au public.

Dessiné sous le Second Empire, le jardin historique est fortement sinistré. Quant à la villa, en partie défigurée dans les années 1980, une restauration des intérieurs s’impose afin de lui redonner son âme et ses décors de la Belle Époque. La Villa Charlotte et son parc sont destinés à devenir un lieu de culture (concerts, rencontres littéraires, expositions…) et de contemplation de la nature, ouvert au public, ainsi qu'un lieu de création dans l’esprit d’une Villa Médicis de la Mer.

Construite sous le Second Empire pour Laurent Tertrais, industriel nantais de la conserverie, la Villa Charlotte est une villégiature balnéaire emblématique de la Région des Pays de la Loire.

À la Belle Époque, elle devint la demeure de la violoniste Charlotte Vormèse (1er Prix du Conservatoire de Paris en 1891) et de son mari, Joseph Chailley, député́ de la Vendée.

Liée à Gabriel Fauré, Camille Saint-Saëns et Benjamin Godard, la violoniste recevait dans son salon de musique compositeurs, instrumentistes et artistes lyriques, parmi lesquels deux générations de musiciens de la famille Casadesus (sa nièce Renée Dellerba avait épousé Henri Casadesus).

Ce projet ambitieux de future Villa Médicis de la Mer est porté par la Ville des Sables d’Olonne avec le soutien de l’association des Amis de la Villa Charlotte. La restauration permettra d’ouvrir à la visite cette maison d’artiste et ses jardins surplombant l’océan. A l’instar de ses invités de la Belle Époque, le public sera « reçu » par la violoniste Charlotte Chailley-Vormèse au cœur de la villa dont elle fut la muse pendant un tiers de siècle.

Que vous soyez une entreprise, une fondation, une association ou un particulier, prenez part à cette aventure culturelle exceptionnelle en versant un don à la Fondation du patrimoine.

La Mission Patrimoine portée par Stéphane Bern a soutenu la restauration du parc historique à hauteur de 200 000 euros.