Chapelle Saint Marie-Madeleine-des-Escoyères à Arvieux

Située à Escoyères , un hameau situé sur la commune d’Arvieux dans les Hautes-Alpes au pied du col d’Izoard et non loin de Briançon, la chapelle est en mauvais état. De nombreuses fissures sont apparues dans les murs et sur les voûtes ; l’humidité dégrade les pierres et les enduits des murs ; de belles inscriptions latines peintes sur les murs et sur la voûte s’effritent et risquent, si rien n’est fait, de s’effacer complètement. Le plancher intérieur et le mobilier nécessitent aussi des travaux de remise en état.

L'objectif poursuivi par la commune d'Arvieux, soutenue par l'Association Queyras Passion, et l'association les Quariates des Escoyères est de redonner à la chapelle son cachet d'origine.

Votre soutien est indispensable pour mener à bien la rénovation des enduits intérieurs et des décors peints, la restauration d’une partie des enduits extérieurs et de la couverture ainsi que la restauration du plancher, des menuiseries et du mobilier.

Erudits et historiens locaux s'accordent à penser que c'est aux Escoyères que commence l'histoire du Queyras. De nombreux vestiges confirment ce statut de "berceau historique" du territoire : tombes anciennes, objets funéraires, un prieuré érigé au XIIe siècle et surtout deux fragments d'une stèle latine qui ont été réemployés comme linteaux d'une porte latérale de la chapelle consacrée à Sainte Marie-Madeleine, antérieure au XVIe siècle et inscrite depuis 1932 aux Monuments historiques.

Cette chapelle est un des hauts lieux de l'histoire du Queyras. Elle présente une architecture soignée, un ample volume et un riche décor intérieur. Bien que restaurée et décorée en 1818, puis restaurée de nouveau en 1985, la chapelle des Escoyères est en mauvais état.

À la fin du XVIIIe siècle, seize familles vivent aux Escoyères, soit entre 70 et 90 personnes. Après la seconde guerre mondiale, le village a été presque totalement abandonné. Mais depuis une trentaine d’années, il revit : les oratoires, les fours, les fontaines, les chapelles sont restaurés les uns après les autres. Un gîte est désormais ouvert à l’année. Ce projet accompagne donc une véritable dynamique de développement du territoire.