Les lavoirs de Peronne

L’état des toitures et des enduits des deux lavoirs était préoccupante et nécessitait des travaux de sauvegarde sous peine de voir la dégradation se poursuivre et menacer leur pérennité. Ce projet a bénéficié d'une aide de la Mission Bern de 17 000 €.

Le lavoir du Bourg : L'entrée de ce lavoir construit en 1837, se situe sous une arcade de pierres en plein cintre. Il offre un beau bassin intérieur entouré de dalles largement biseautées, formant les tables de travail. Un comblement des baies, par des murs de briques, censés éviter les courants d'air, a été supprimé. Alimenté par une source captée au nord de l'édifice, le bassin permettait aux lavandières du Bourg de venir rincer le linge après les « buées » (les lessives). Appuyée contre le mur d'une maison privée, la noue du toit présente de graves défauts d'étanchéité. La charpente, la couverture en tuiles mécaniques et les crépis on été restaurés.

Le lavoir dit « du Carruge » : En bordure de la route de Champagne, se trouve l'ensemble hydraulique communal le plus complet. Construit en 1849, il comprend, une fontaine qui alimente par gravité, un lavoir dont le trop plein se déverse dans un bassin au ras du sol, formant un abreuvoir. La fontaine a conservé une pompe à balancier et le bassin monolithe dans lequel l'eau puisée s'écoule. Elle est protégée par une guérite couverte d'une dalle. Les travaux concerneront comme pour le lavoir du Bourg, la toiture, la charpente et le crépis des murs. Le petit mur de pierres sèches qui forme une enceinte sur trois côtés est désormais remonté.