Sentier ancestral de la Forêt de Clans dans les Alpes-Maritimes

La tempête Alex lors de son passage, les 2 et 3 octobre dernier, a emporté près de 8 kilomètres de route ainsi qu’une dizaine d’ouvrages d’art qui la composait.

Cette forêt représente maintenant pour la Commune de Clans un réel danger qu’est celui des incendies, puisque la forêt n’est plus accessible, ni par les « pistes carrossables » et notamment les voies de Défense des Forêts Contre les Incendies (DFCI), ni même par les chemins de randonnée.

Au-delà de la production forestière, et de l’insécurité que la forêt représente, ce massif était fréquenté par le public sur les thèmes de la randonnée (pédestre et VTT) pour la cueillette des champignons et aussi pour l’activité chasse. La circulation automobile sans être forte était cependant constante et régulière avec les clansois et amis de Clans.

Totalement refermée sur elle-même, l’objectif de ces travaux est de redonner un accès à la forêt, de la sécuriser.

Le massif forestier de Clans est constitué de la forêt communale de Clans sur une superficie de 1197 hectares et de la foret domaniale se Clans couvrant 395 hectares. Ces deux forêts ainsi que leur desserte sont assez largement imbriquées. La desserte de ce massif a été initialement réalisée dans les années 60. Elle a été complétée pour atteindre à ce jour plus de 25 kilomètres de pistes forestières.

En 2015, une réfection généralisée de la route a été réalisé sur plus de 8 km ( enrochement, reprofilage, réfection, réalisation d’un radier…).

Ces deux forêts sont gérées de façon durable par la mise en œuvre d’un plan de gestion (aménagement) approuvé par le ministère de tutelle. Elles bénéficient en outre du label PEFC. Ce massif est l’un des plus productifs des Alpes Maritimes. Ce ne sont pas moins de 2500 cubes de bois qui y étaient exploitées en moyenne par an.

Les travaux permettront de sécuriser et redonner un accès à la forêt. Les travaux projetés :

1. Protection des sections les plus vulnérables ;
2. Reprofilage de la voirie restante avec adjonction, ou juste par le biais d’une réfection simple ;
3. Reprise et reconstruction des ouvrages d’art ;
4. Busage de certains vallons.

L’importance de ces travaux ne permettent pas à la commune de pouvoir les réaliser en une seule et même phase. Ils seront donc programmés en 2 tranches.