Grand temple protestant d’Anduze

La configuration du temple est idéale pour des concerts et des expositions avec une superficie au sol de presque 900 m² et la présence d’une galerie circulaire. Le projet, soutenu par l’obtention du prix Sésame de la Fondation du patrimoine, vise à promouvoir une utilisation partagée du lieu entre la pratique religieuse et artistique afin de développer l’offre culturelle locale.

Le temple s’inscrit plus largement dans un dynamisme culturel promu par la ville avec l’organisation de festivals comme Jazzoparc.

L’aide la Fondation du patrimoine permettra de finaliser les travaux d’aménagement des lieux, notamment concernant l’ameublement des espaces d’exposition, dans le respect des normes muséographiques modernes.

Au début du XIXe siècle, la municipalité a acquis les casernes dont elle a démoli le corps central pour ériger le nouveau temple. Ces casernes ayant accueilli les « Dragons du Roi » au moment des guerres de religion, leur démolition et la construction du temples à leur place fut donc une revanche symbolique.

Depuis de nombreuses années, l’Eglise protestante affectataire et la commune propriétaire ont pris l'habitude d'une étroite collaboration autour de ce bâtiment. Un groupe de travail comprenant des acteurs religieux publics et associatifs s'est réuni pour travailler sur le projet de réouverture et le partage de l'édifice.

Le temple est actuellement fermé depuis six ans pour des raisons de sécurité, et des travaux de restauration sont en cours de finalisation.

Le projet se développe en partenariat avec la municipalité d’Anduze, plusieurs associations culturelles (association Les Amis de l'Orgue, association Amitiés du Désert - Musée du Désert), et une association religieuse (l'Eglise Protestante Réformée Evangélique du Pas des Cévennes).