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Participez à la remise en état de marche d’un canon de la batterie de l’Eperon, annexe du fort de Frouard ayant appartenu au système défensif de Toul voulu par Séré de Rivières.
© ASPFF
L’Association de Sauvegarde du Patrimoine Fortifié de Frouard (ASPFF) œuvre depuis 2006 à la remise en état de la batterie de l’Eperon, annexe du fort de Frouard. Petit à petit, les bénévoles redonnent vie à cet ensemble fortifié construit entre 1879 et 1883.
Aujourd’hui, le projet consiste en la création de deux treuils de manœuvre qui serviront à la manutention de l’obturateur de la casemate Moselle. Cette dernière est armée d’un canon de 155 mm Long De Bange monté sur un affût, déjà restauré par l’association. Des pièces métalliques seront réalisées comme des supports de canon et les roues de l’affût qui servaient au recul lors de la mise en arme. Enfin, une table d’orientation sera mise en place et permettra aux visiteurs de comprendre la place stratégique de la batterie de l’Eperon.
Lancement de l'appel aux dons
Début prévisionnel des travaux
Fin prévisionnelle des travaux
La batterie de l’Eperon, du fait de son emplacement, a un rôle que l’ouvrage fortifié de Frouard ne peut assumer correctement : la protection des nœuds de communication des vallées de la Meurthe et de la Moselle, des voies ferrées Paris-Strasbourg, du canal de la Marne au Rhin et de la route nationale Besançon-Metz.
Construite entre 1879 et 1883 pour défendre la frontière contre l’Empire allemand, elle se situe sur un éperon rocheux, d’où son nom. De forme triangulaire et d’une surface de 28 000 m2 avec une façade de gorge pseudo-bastionnée, elle est entourée d’un fossé creusé directement dans la roche. D’abord réalisée en maçonnerie, la batterie est modernisée de 1890 à 1894 et de 1901 à 1907, suite à la crise de l’obus torpille.
L’ouvrage regroupe en un même lieu un très grand nombre d’éléments spécifiques du système de défense Séré de Rivières. On y trouve : deux exceptionnelles casemates Mougin modèle 1880 (les seules en Lorraine), 4 abris béton pour 8 canons de 95, les 3 premiers observatoires cuirassés de l’époque et surtout le dernier exemplaire français d’une tourelle à éclipse Galopin modèle 1890 de 250 tonnes.
Les bénévoles de l’ASPFF ont déjà travaillé près de 76 000 heures pour remettre la batterie de l’Eperon dans un état proche de l’originel. Ils ont débarrassé tout le site des arbres, arbustes, broussailles qui y poussaient et rendu accessible les lieux aux visiteurs avec la mise en place de plus de 90 points lumineux. La tourelle aujourd’hui est visitable car un nouveau plancher en chêne remplace celui d’origine qui était en très mauvais état. D’autres éléments divers détruits au fil des ans (volets blindés, portes en métal, grilles, cloisons des chambrées, etc.) ont été recrées et remis en place par les bénévoles.
Le travail des bénévoles est considérable mais les moyens financiers de l’association sont insuffisants pour ce qu’il reste encore à faire. C’est pourquoi l’ASPFF fait appel à la Fondation du patrimoine et à la générosité de tous pour l’aider à faire revivre l’exceptionnel ouvrage fortifié de la batterie de l’Eperon.
Peu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 850 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.
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