Calade du Chambonnet à Ste-Marguerite-Lafigère en Ardèche

La calade du Chambonnet à Sainte-Marguerite-Lafigère est le seul chemin d’accès au hameau et à la rivière. La calade a été partiellement emportée par les crues et se trouve assez fortement endommagée. Elle présente un risque pour les piétons, du fait de son irrégularité, notamment par temps de pluie ou la nuit.

Un désordre apparait au niveau de l’escalier de départ qui ne permet pas d’accéder à confort de marche à la calade qui lui succède. Des pierres saillantes à la sortie d’escalier ajoutées à une pente trop accentuée renforcent cet inconfort.

Restaurée provisoirement par les employés communaux ou par les habitants eux-mêmes, la calade doit être remise en état, en pierres sèches, afin d’assurer la sécurité des habitants et visiteurs, tout en respectant le tracé existant et la liaison avec les murs délimitant les terrains voisins.

Au départ des Vans, en Ardèche, si vous vous aventurez dans la vallée du Chassezac, en direction de Sainte-Marguerite-Lafigère, vous découvrirez un hameau préservé : le Chambonnet.

Le seul chemin d’accès aux maisons et à la rivière est un sentier caladé, remarquable par sa construction en pierre sèches.

Il est bordé des 2 côtés par des murets de délimitations de jardins, bien entretenu encore aujourd’hui. Il est le témoin du travail des hommes au fil des siècles.

En réponse à la demande des habitants, la commune a engagé un projet de restauration de cette calade.

Cette restauration permettra non seulement d’améliorer l’accès à leur maison pour les habitants dont 2 maisons sont occupées à l’année mais également de faire découvrir aux visiteurs un village préservé, dont le seul accès reste piétonnier.

La fréquentation du site en période estivale est limitée par l’absence de route ou de parking adapté. La commune ne souhaite pas modifier cette contrainte mais encouragera la découverte du site hors saison, à l’occasion de randonnées accompagnées par exemple, ou lors d’évènements liés à la valorisation du patrimoine.

Des chantiers participatifs de rénovations sont prévus, à partir de l’automne 2019 et au printemps 2020.