Le projet : restaurer un calvaire, patrimoine de proximité par excellence
Aidez la commune de Maillé à restaurer son calvaire, véritable patrimoine historique communal. Ce monument s’élève dans le Parc Naturel Régional du Marais poitevin, dans le périmètre protégé de l’église paroissiale. Pourtant, le temps faisant son œuvre, le calvaire est aujourd’hui dégradé. En effet, les statues en fonte sont rouillées. De plus, les pierres des murs de clôture sont altérées et se disjoignent par endroits. Enfin, des blocs se sont détachés du monument et des crépis ont disparu. Le calvaire de Maillé est donc dans un état particulièrement préoccupant et sa restauration est à la fois nécessaire et urgente.
Le lieu et son histoire : Une commune façonnée par l’histoire vendéenne
La commune de Maillé possède une histoire mouvementée et dont les événements ont laissé des stigmates dans le paysage actuel. Tout commence au VIème siècle avec l’évêque Saint Pient, qui s’échoua un jour de tempête dans ce lieu et y fit construire une chapelle. Au XVIème siècle, Agrippa d'Aubigné, l'écuyer d’Henri IV, a vécu dans le village de Maillé. C'est ici qu'il écrit son recueil de poèmes intitulé « Les Tragiques ». Durant la révolution, le curé du village fut un des martyrs de cette période. Il fut guillotiné à La Rochelle en 1793. Ainsi, l’histoire de la commune de Maillé est façonné par des périodes historiques communes à toute une région. En cela, son patrimoine représente un pan important de la culture vendéenne.
La mobilisation : un édifice indissociable à la commune
Le calvaire de Maillé occupe une place digne d’intérêt dans le patrimoine historique communal. Construit en pierres calcaires, il s’élève majestueusement à plus de 10 m de haut suivant des plans conçus par Octave de Rochebrune, éminent aquafortiste de Fontenay-le-Comte. Sa bénédiction date de la fin de l'année 1871. Ce monument religieux témoigne de la vie quotidienne du 19ème siècle, des missions paroissiales et de la ferveur de l’époque. Aujourd'hui, il reste présent dans le quotidien des locaux du fait de sa localisation, sur une place passagère.