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Restaurer la chapelle de Matafelon-Granges dans l’Ain afin de lui permettre de retrouver son usage cultuel
© Chapelle à Matafelon-Granges
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Définition des montants
La municipalité ayant fait procéder à l’assainissement extérieur, l’association « Le Val d’Orphée », créée en février 2009, s’est fixé comme objectif de restaurer l’intérieur de cette chapelle, autant que faire se peut, à l’identique.
C’est ainsi, qu’après avis et conseils de personnes compétentes en la matière, les murs du chœur et de la petite chapelle Notre-Dame furent « débétonnés » et restaurés à « pierres vues », les voûtes reçurent un enduit, l’électricité fut mise aux normes et une statue de Saint-Antoine ermite, en bois, comme à l’origine, fut commandée à un sculpteur.
La restauration de la nef est maintenant une priorité pour permettre à l’édifice de respirer et pour assurer une unité au niveau des teintes avec le chœur. L’opération va ainsi permettre d’achever la restauration intérieure de l’édifice notamment en enlevant les enduits au ciment et en traitant les parements intérieurs à la chaux, redonnant ainsi aux murs la faculté de respirer et d’évacuer les remontées d’humidité.
Grâce à vos premiers dons, les travaux ont pu être achevés. Il faut maintenant envisager la réhabilitation des façades et pour cela enlever la gangue de ciment et procéder au jointement des pierres.
Pour cette réalisation, la commune et l’association « Le val d’Orphée » chargée de ce projet, font appel à des donateurs.
Tranche 1 – Restaurations intérieures de la chapelle de Granges
Tranche 2 - Réfection de la façade Ouest - clocher
Tranche 3 – Réfection de la façade Nord - chapelle
Tranche 4 – Façade Sud - sacristie
La chapelle de Granges sur Ain, sur la commune de Matafelon-Granges, fut érigée au début du XIVe siècle, on la retrouve mentionnée dans les pouillés des 1325, sous le vocable de Saint-Antoine, ermite.
Plusieurs visites pastorales nous renseignent sur l’édifice avec par exemple en 1655 l’archevêque de Lyon qui conseille aux habitants d’effectuer des travaux de réparation. En 1700, un compte-rendu d’une nouvelle visite mentionne la réalisation des travaux proposés.
En 1787, l’évêque de Saint-Claude publie une ordonnance. C’est au cours de cette même année que l’édifice fut en partie reconstruit par Philibert Sourieux, maître maçon de Sarmur en Marche.
Une fois restauré, cet édifice pourrait retrouver son usage mais aussi avoir une vocation culturelle avec notamment des visites commentées, des tenues de concerts. L’association du Val d’Orphée organise chaque année un concert de musique classique, le « Festiv’Ain » et régulièrement des concerts dans la chapelle de Granges.
La chapelle de Granges, un peu à l’écart du village, dans un écrin de verdure, à proximité de la forêt, mérite d’être restaurée et mise en valeur. Elle nous renseigne sur le passé et sera un témoignage pour les générations futures.
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