Le projet : sauvegarder une chapelle d’un couvent du XIXe siècle
Votre soutien est important pour la préservation de cette chapelle, située à 33 km de Périgueux et à 6 km du parc naturel régional du Périgord-Limousin.
Ayant vécu plusieurs vies, l’édifice, incendié et saccagé, fut racheté en 2019 et partiellement restauré. C’est avec l’aide des 5 000 donateurs du fonds de dotation « Entraide et Tradition », que le propriétaire souhaite poursuivre ces travaux.
Les travaux s’effectueront en deux phases : la restauration de la toiture puis des vitraux des 9 baies de la chapelle. Ainsi, la couverture sera nivelée, l’ardoise remplacée et des évacuations d’eau créées. S’en suivra le nettoyage des vitraux, la restauration des plombs et des raquettes de protection. Enfin, le brossage et la peinture des fers, lors de la repose, permettra de les conserver dans le temps.
- Août 2019
Restauration de quelques chambres, d’une salle de bain et des murs de la chapelle
- Septembre 2020
Appel aux dons
- Janvier 2021
Début des travaux
Le lieu et son histoire : un édifice aux plusieurs vies
Au cœur de Thiviers, cette chapelle de la fin du XIXe siècle fait partie intégrante du couvent Saint-Paul, situé sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. D’abord utilisé comme orphelinat pour jeunes filles pauvres, ce dernier fut transformé comme hôpital pour soldats durant la Seconde Guerre Mondiale, avant de retrouver sa fonction première jusqu’en 1970. A la fin du millénaire, il fit office de centre médico-social, de lieu d'aide aux chômeurs puis fut abandonné en 1999.
La chapelle comporte 11 vitraux réalisés entre 1870 et 1880 par Joseph Villiet, vitrailliste bordelais qui posa notamment les vitraux de la cathédrale Saint-André à Bordeaux ou encore les 70 vitraux de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Bazas.
Dans la ville, l’église Notre-Dame de l’Assomption est classée aux Monuments historiques depuis 1926. A proximité, l’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Côle est classée et a déjà bénéficié du soutien de la Fondation du patrimoine.
La mobilisation : une association investie dans la restauration
Le propriétaire, l’abbé Paul Aulagnier et le fonds de dotation « Entraide et Tradition » œuvrent pour la restauration de cet édifice. Ils souhaitent en refaire un lieu de prière, d’accueil, de recueillement et un espace pour organiser les exercices spirituels de saint Ignace. Par ailleurs, la rénovation de la chapelle permettra de lui rendre son éclat d’antan.
Une entreprise est mandatée pour réaliser les travaux. Cette restauration permettra aux habitants de la Commune, très attachés à cet édifice, de conserver leur héritage patrimonial. Par ailleurs, les 550 visiteurs des Journées du patrimoine et des journées portes ouvertes pourront continuer à découvrir ce lieu. Enfin, le couvent continuera d’accueillir ses 30 retraites annuelles, ses concerts et ses semaines familiales.