Le projet : un héritage à sauvegarder
Votre soutien est indispensable pour sauvegarder la chapelle Sainte Catherine et le calvaire de Croas Ar Vossen à Mespaul.
Le projet a pour objectif d’assurer le clos et couvert de la chapelle afin d’éviter d’éventuelles dégradations plus importantes notamment concernant la toiture ; et pour le calvaire, celui-ci a pour but de stopper sa dégradation et lui offrir une restauration complète afin de retrouver son allure originelle.
Le projet concernera la reprise de la charpente et de la couverture pour la Chapelle. Le calvaire sera remis en valeur par la remise à jour des différentes sculptures et la restauration de son enclos.
- XVe siècle
Construction de la chapelle
- Fin du XVIe siècle
Construction du calvaire
- 1895
Restauration des monuments
Le lieu et son histoire : un ensemble à préserver
• La chapelle Ste Catherine
Datant du XVe siècle pour ses parties les plus anciennes, cette chapelle consacrée à la dévotion de sainte Catherine d’Alexandrie a été presque entièrement reconstruite à la fin du XVIIIe siècle puis restaurée en 1895 à la suite de l’effondrement du clocher.
Elle se situait au coeur d’un ensemble comprenant le cimetière, actuellement recouvert d’herbe, le calvaire et la maison du chapelain qui ont été conservés.
La chapelle fut construite à l’initiative des seigneurs de Créac’h-Quérault qui ont possédé un manoir voisin. La restauration en 1895 du calvaire de la fin du XVIe siècle, est attribuée au sculpteur morlaisien Larhantec.
L’ensemble se trouve dans le bourg de Ste Catherine qui a été rattaché à la commune de Mespaul à la Révolution.
Le calvaire, daté de la fin du 16e siècle, époque d’active production de ce type de monument en Bretagne, et particulièrement dans le Léon lors de l’épiscopat de Roland de Neufville (1562-1613), présente un intérêt indéniable pour sa statuaire, restituée dans sa quasi intégralité par la restauration respectueuse de 1895.
• Le calvaire de Croas Ar Vossen
Le calvaire de Croas Ar Vossen est situé au lieu-dit La Garenne, le long de la route reliant le bourg à Ste Catherine. A l’origine, le calvaire était totalement isolé, situé dans une grande parcelle à usage de pâture. L’ensemble a été morcelé au début du XXe siècle et se compose de deux éléments d’époques différentes : le calvaire à proprement parler, construit en 1626, dont le soubassement a été restauré en 1903 ; et l’enclos construit autour probablement à l’époque de cette restauration.
Le calvaire, a fût unique, possède un soubassement élevé, se terminant par une corniche saillante. La face Nord est percée d’une niche en plein cintre, dans laquelle une pierre octogonale devait autrefois supporter une statuette, aujourd’hui disparue. Le socle, hémisphérique, est orné sur sa face nord d’une tête de mort flanquée de deux têtes présentées de profil, le visage tourné vers le crâne : un homme et une femme. Le fût, rond, présente des écôts, dont la tradition veut qu’ils représentent les bubons de la peste. Le croisillon à bras incurvés se termine aux deux extrémités en consoles semi-sphériques supportant des statues géminées : la Vierge et un chevalier ; Jean et Saint Yves. La croix, de section ronde, a des branches terminées par des fleurons-boules.
L’enclos est construit de manière à ce que le calvaire soit en son centre. Le mur de la face nord, parallèle à la route de Ste Catherine, est celui par lequel on pénètre dans l’enclos. Il est construit avec plus de soin que les trois autres murs.
La mobilisation : un édifice cultuel et culturel
Au-delà de la préservation d’un patrimoine bâti, il s’agit au travers de cette restauration de faire perdurer les traditions et permettre la transmission d’un patrimoine unique aux générations futures. Aussi, lieu de culte avant toute chose, il est nécessaire que la chapelle retrouve son utilité première. Lorsque les restaurations seront terminées, la chapelle pourra accueillir des animations diverses comme des visites culturelles, des expositions etc... Afin de faire découvrir et de faire vivre l’édifice.
Vos contreparties
Les contreparties sont à la charge du porteur de projet.
La Fondation du patrimoine se décharge de toute responsabilité en cas de préjudice.
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Pour 50€
Contrepartie précédente + invitation à l’inauguration
Pour 200€
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Contrepartie précédente + visite du chantier et rencontre avec l’architecte lors des travaux
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