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Collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent O'Toole D'Eu

Restaurer l’un des joyaux de l’architecture gothique en Normandie et l’une des plus vieilles charpentes de France

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Collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent O'Toole D'Eu

© Collégiale d’Eu

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Le projet : préserver un chef-d’œuvre de l’art ogival

Aux confins du département de la Seine-Maritime, la collégiale Notre-Dame et Saint-Laurent rayonne au cœur de la ville d’Eu. Sa prestigieuse architecture gothique aurait inspiré à l’architecte Viollet-le-Duc cette célèbre citation : « j’ai vu plus grand, j’ai vu plus haut, mais je n’ai jamais vu plus beau ».

L’édifice, qui fut remanié à plusieurs reprises aux XVe et XVIe siècles, est désormais un bel exemple de l’évolution de l’art gothique. Classé au titre des Monuments historiques en 1840, il renferme également de très nombreuses œuvres remarquables.

Malheureusement, sa toiture est aujourd’hui en très mauvais état. La couverture n’est plus étanche, les chéneaux sont endommagés et la charpente souffre de divers désordres structurels.

Grâce à vos dons, le programme de travaux envisagé permettra à ce bijou architectural de retrouver son lustre d’antan.

  • Septembre 2015

    Lancement de l’appel aux dons

  • Avril 2019

    Lancement de la première tranche de travaux

  • 17 mars 2021

    Retour des cloches à la collégiale

  • Juin 2021

    Lancement de la deuxième tranche de travaux

  • Novembre 2022

    Inauguration de la collégiale

Le lieu et son histoire : un témoin historique de l’histoire eudoise

Édifiée de 1186 à 1240 pour accueillir les flots de pèlerins venus se recueillir sur la tombe de saint Laurent O’Toole (mort à Eu en 1180), la collégiale demeure le témoin emblématique du riche passé historique de la ville.

Ce monument aux dimensions impressionnantes (80 mètres de long, 17 mètres de large, 21 mètres de haut) et sa crypte du XIIe siècle, abritent en effet toujours les gisants de l’archevêque de Dublin et des comtes d’Eu qui comptent parmi les plus belles œuvres de la sculpture française de la fin du XIVe siècle au milieu du XVe siècle.

Une sculpture polychrome monumentale du XVIe siècle : « La mise au tombeau » (représentant l’ensevelissement du Christ), et un grand orgue réalisé par le maître-facteur Louis Isoré en 1614, viennent asseoir encore un peu plus l’intérêt patrimonial du lieu.

« Cette collégiale n’est pas seulement un lieu de culte encore vivant, c’est aussi un lieu de mémoire pour de nombreuses personnes et le témoin de l’histoire de notre ville. On ne peut pas imaginer la Ville d’Eu sans cet édifice. »

Philippe MAHEUT, abbé & curé de la paroisse Saint-Michel de Eu sur Bresle et Yères

« J’ai vu plus grand, j’ai vu plus haut, mais je n’ai jamais vu plus beau »

Eugène Viollet-le-Duc

« Je suis natif d’Eu et j’ai un lien sentimental avec ce monument. Baptême, communion, mariage, la collégiale est liée à l’histoire de ma vie. Elle est empreinte de l’histoire familiale de nombreuses générations. C’est un magnifique édifice qui est le phare de notre ville et dont il faut prendre soin. »

Christian SIMON, donateur eudois

« Cette collégiale n’est pas seulement un lieu de culte encore vivant, c’est aussi un lieu de mémoire pour de nombreuses personnes et le témoin de l’histoire de notre ville. On ne peut pas imaginer la Ville d’Eu sans cet édifice. »

Philippe MAHEUT, abbé & curé de la paroisse Saint-Michel de Eu sur Bresle et Yères

« J’ai vu plus grand, j’ai vu plus haut, mais je n’ai jamais vu plus beau »

Eugène Viollet-le-Duc

« Je suis natif d’Eu et j’ai un lien sentimental avec ce monument. Baptême, communion, mariage, la collégiale est liée à l’histoire de ma vie. Elle est empreinte de l’histoire familiale de nombreuses générations. C’est un magnifique édifice qui est le phare de notre ville et dont il faut prendre soin. »

Christian SIMON, donateur eudois

« Cette collégiale n’est pas seulement un lieu de culte encore vivant, c’est aussi un lieu de mémoire pour de nombreuses personnes et le témoin de l’histoire de notre ville. On ne peut pas imaginer la Ville d’Eu sans cet édifice. »

Philippe MAHEUT, abbé & curé de la paroisse Saint-Michel de Eu sur Bresle et Yères

La mobilisation : le dynamisme d’une association patrimoniale eudoise

Fondée par la comtesse de Paris en 1977, l’association PHAVE a pour but de contribuer à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine historique et artistique de la ville.

Depuis 2015, ses 105 adhérents se sont fortement mobilisés autour de la collégiale, faisant preuve de dynamisme et d’originalité dans les actions menées (visite de jardins privés, vente de tableaux, concerts, spectacles de théâtre et dîners, vente d’ardoises gravées), qui lui ont valu le premier prix du mécénat populaire en 2017.

Aujourd’hui, tous redoublent d’effort pour assurer la préservation de ce maillon essentiel du patrimoine local, véritable pierre angulaire de la politique d’attractivité de la ville d’Eu.

Le mercredi 20 mai 2021, la PHAVE, la Paroisse Saint-Michel Bresle et Yères et la ville d’Eu se sont réunies pour rendre hommage aux nombreux donateurs qui ont participé à l’opération « ardoises gravées » à l’initiative de la PHAVE. Environ 1050 ardoises gravées vont être posées pour la couverture de la flèche de la Collégiale, montrant le profond attachement des habitants à leur patrimoine. Par ailleurs, ce jour, la croix a été reposée.

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Mise à jour le 07/01/2024

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