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Participer à la restauration du clocher et des cloches de l'église Saint-Pierre à Clermont-le-Fort dans la Haute-Garonne.
© Cloches et clocher de l'église Saint-Pierre à Clermont-le-Fort © Fondation du Patrimoine
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Définition des montants
Le clocher de Clermont est une sorte de musée : sept cloches au total : deux cloches du XVe siècle, deux du XVIIe et trois du XIXe. Les quatre plus anciennes sont classées. Cette richesse qui s’explique parce que l’église paroissiale a réussi à garder pendant la Révolution sa plus grosse cloche et qu’elle en a recueilli trois autres héritées de chapelles disparues. Cependant, on regrette aujourd’hui la pauvreté sonore des angélus car ils n’ont pas été pensés pour produire le moindre carillon : entre le la # de l’octave 3 et les deux si de l’octave supérieure, il y a bien un ré, un mi et un fa mais pas de do ni de sol ! Impossible de jouer la moindre mélodie.
Appel aux dons
Date prévisionnelle de début des travaux
Date prévisionnelle de fin des travaux
Chapelle castrale des Clarmount, famille seigneuriale qui prit le nom du village, l'église remonte au XIe siècle comme en témoignent les grossiers moellons à la base de son chevet semblables à ceux de la porte fortifiée. Lors de la Guerre de Cent ans, le passage du Prince Noir et les incursions des Grandes Compagnies laissèrent le hameau en ruines. A la fin de XVe siècle, le seigneur Odet d'Isalguier autorisa les habitants à reconstruire leurs fortifications dont l'église était un élément. L'arc brisé du portail et celui de l'entrée du chœur, de style gothique, datent de cette époque. Après la Révolution, cette église devint centre du pèlerinage de Notre-Dame des Bois à la place de la chapelle située aux confins de la commune qui avait été vendue et détruite. Elle fut alors réaménagée pour accueillir la vénérable statue qui avait été sauvegardée. La silhouette simple mais élégante du clocher de l’église de Clermont est l’élément caractéristique du paysage lorsqu’arrivant par le nord, on descend vers le Fort. Cette silhouette a été dessinée en 1856 par l’architecte chargé d’élargir et surélever la nef. Sa hauteur, voulue à l’époque pour un grand nombre de cloches, rend difficile l’entretien de celles-ci.
L’architecte qui a reconstruit ce clocher en 1856 a cherché l’harmonie des formes et des proportions : une silhouette sobre et élégante qui est aujourd’hui un repère dans le paysage. La population, quant à elle, demandait des fêtes carillonnées avec des volées tournantes. Depuis que ce temps est révolu, il faut trouver un autre usage des cloches et avant tout en assurer la sécurité.
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