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Eglise de Génissieux dans la Drôme

Restaurer les vitraux de l’église de Génissieux afin de permettre à l’édifice de continuer à assurer sa fonction cultuelle.

GENISSIEUX
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Le projet : restaurer un ensemble décoratif remarquable de la fin du XIXe siècle

L’église actuelle, Saint-Pierre de Génissieux, a été achevée en 1873, année ou le premier maire prenait ses fonctions sur cette commune détachée de celle de Peyrins. Son état général est bon et sain à la suite de nombreux travaux de rénovation qui y ont été mis en œuvre (rejointement de pierres, reprise des acrotères, d’un morceau de charpente, réfection de la toiture, consolidation des abat-sons du clocher, remplacement d’un escalier en bois, création d’un drain façade nord pour évacuer l’humidité, assainissement des murs, enduit intérieur, badigeon, réfection des vitraux existants, réfection totale de l’installation électrique, mise en place de nouveaux éclairages, traitement de la charpente ). L’église possède un ensemble décoratif remarquable constitué de huit verrières toutes réalisées par Jean-Pierre Thomas, verrier à Valence, à la fin du 19 éme siècle. Dans le transept nord le vitrail central est consacré à Joseph et dans le transept sud le transept central est dédié à Marie.
De part et d’autre de ces vitraux des niches ont été aménagées et murées afin de recevoir, le moment venu, des vitraux complémentaires, qui n’ont pu, à ce jour, ni être réalisés, ni posé, vraisemblablement pour des raisons financières. Il est envisagé la réouverture des 4 baies précédemment murées et la réalisation et la pose de vitraux de chaque côté des vitraux dédiés à Joseph et à Marie.

L’église Saint-Pierre de Génissieux et ses vitraux

En 1819, Génissieux faisait partie de la commune de Peyrins. A l’emplacement de l’édifice actuel, il y avait alors une église qui, en 1820, a été jugée trop petite eu égard au nombre important de paroissiens qui la fréquentait. Dès lors plusieurs projets se sont succédés pour aboutir à l’église actuelle achevée en 1873, date à laquelle la commune de Génissieux est créée en se détachant de celle de Peyrins. Seule la reconstruction du clocher a été réalisée à l’initiative de la commune en 1894. Dans un premier temps, un audit réalisé par la maison Thomas, a révélé le mauvais état des joints en plomb des vitraux de la Viège ainsi qu’une forte déformation de la rosace située au-dessus du porche d’entrée. Une révision générale des autres vitraux a été réalisée à cette occasion. Cette opération a pu aboutir grâce à une souscription lancée par la Fondation du Patrimoine. Ces travaux commencés à la fin 2021 se sont terminés en février 2022. Au cours de l’opération la commune, propriétaire de l’édifice a jugé qu’il serait opportun d’installer les 4 vitraux manquants dans les baies murées des transepts Nord et Sud ceci afin restituer l’église de Génissieux dans la configuration souhaitée par ses concepteurs et ses constructeurs il y a maintenant 150 ans. Une étude a été réalisée par la maison Thomas et un devis établi.

La mobilisation : un territoire soudé autour du projet

L’église est une pièce majeure du patrimoine de la commune de Génissieux. Elle est mise à la disposition de la Paroisse Saint Jacques en Pays de Romans, paroisse qui regroupe dix villages situés autour de Génissieux, comptant 15 000 habitants environ. La position centrale de Génissieux l’a fait choisir pour que la messe dominicale y soit célébrée toute l’année. C’est, par conséquent, parmi les 10 villages, l’église la plus utilisée. Outre la messe dominicale, d’autres cérémonies s’y déroulent : baptêmes, mariages, sépultures, temps de prière… Sa taille importante (41 mètres de long et 28 de large) lui permet d’accueillir, en temps normal, 450 personnes et aussi d’organiser des événements culturels tels que des concerts. L’église de Génissieux est un bâtiment vivant, lieu de rencontre artistique et de spiritualité qui mérite de voir son attractivité renforcée. Par ailleurs l’édifice se situe au point de départ et d’arrivée du sentier de randonnée récemment mis en place sur la commune. La commune propriétaire du bâtiment est à l’initiative de ce projet dont le principe à fait l’objet d’un accord du conseil municipal. La Paroisse Saint-Jacques en Pays de Romans est associée au projet, en sa qualité d’affectataire du bâtiment, en lien avec la Fondation du Patrimoine. Cette configuration permet aux parties intéressées de contribuer à la réussite de cette opération.

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Mise à jour le 31/05/2024

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