Eglise de Saint-Rivoal

Le projet de restauration de l’église de Saint-Rivoal est essentiel pour préserver ce patrimoine historique et religieux. L’église, ayant déjà bénéficié d’une reconstruction au XIXe siècle sous la direction de l’architecte Théodore Boyer de Morlaix, nécessite aujourd’hui des travaux de restauration. La façade principale souffre d’infiltrations d’eau et les joints doivent être refaits pour assurer l’intégrité structurelle du bâtiment. De plus, le mouton des cloches et l’étanchéité du clocher doivent être restaurés pour prévenir toute détérioration future. La couverture doit également être revue pour garantir une protection optimale contre les intempéries. Par ailleurs, des travaux de mise aux normes de l’électricité sont indispensables pour assurer la sécurité des lieux.

Grâce à ces rénovations, l’église de Saint-Rivoal pourra continuer à témoigner de l’histoire et de la culture bretonnes pour les générations à venir.

L’église a été construite au XIXe siècle, remplaçant une église du XVIe siècle. En effet, la première église était en très mauvais état et menaçait de s’écrouler. C’est grâce aux paroissiens que l’église pu être reconstruite à l’époque. Les plans du nouvel édifice furent établis par l’architecte Théodore Boyer de Morlaix en 1842. Boyer conserve une partie des volumes et des élévations de l’édifice d’origine. De l’ancienne église ont été conservés les contreforts et les crossettes du pignon Ouest représentant un lion (angle nord) et un homme (angle sud). Le gros œuvre est en moellons de schiste, le matériau le plus répandu dans le pays, grès et granite. La flèche est en maçonnerie, le granite provenant probablement de la carrière du Goël en Brasparts.

Sensibilisés par l’importance historique et culturelle de cet édifice, la commune de Saint-Rivoal et les habitants sont engagés activement dans cette campagne de dons.

Cette solidarité et ce dynamisme local rappellent la reconstruction au XIXe siècle, lorsque les paroissiens avaient déjà répondu présent pour sauver leur église. Aujourd’hui, les efforts de la commune illustrent une fois de plus leur détermination à préserver ce symbole de leur identité bretonne.