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© Eglise de Saint-Vérand - © Commune de Saint-Vérand
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Définition des montants
L’Eglise de Saint-Vérand est entièrement construite en pierres dorées du beaujolais, selon une architecture de la fin du 19ème siècle. Ce patrimoine remarquable située à l’entrée d’un village typique du beaujolais des pierres dorées nécessite une attention particulière. Elle présente intérêt historique, patrimonial, architectural, touristique et paysager. Un programme de travaux ambitieux vise à traiter des problèmes d’étanchéité des fondations, à refaire l’ensemble de la couverture et de la zinguerie fortement endommagées et à procéder à un entretien de la façade délicate.
Saint-Vérand (69620) est un village de 1200 habitants situé dans le département du Rhône, dans le secteur rural du Beaujolais, entre Tarare et Villefranche sur Saône. Sur une colline, en Pays des Pierres Dorées, le village de Saint-Vérand occupe une position dominante entre les vallées d’Azergues et du Soanan, dans un paysage où prédomine la vigne. Le village existe depuis le Vème siècle. D’une superficie de 1758 hectares, le territoire communal s’élève graduellement de 270 m d’altitude au bas de la Route des Courses jusqu’à 690 mètres au Crêt des Ferrières. De ces hauteurs, la vue porte sur les Monts de Tarare et sur les sommets du Beaujolais et du Lyonnais. Saint-Vérand possède tout ce qui est utile tant à la vie de ses 1200 habitants, qu’au séjour du promeneur : poste, écoles, boulangerie, alimentation, tabac presse, laboratoire (boucherie, charcuterie, traiteur), salon de coiffure, café restaurant, mais aussi une ferme auberge et trois chambres d’hôtes, une cave coopérative et de nombreuses caves particulières. La vie de village est particulièrement animée tout au long de l’année grâce aux associations locales qui organisent des évènements (fête des conscrits, St Vincent, Rosée Nuit d’été, Vogue du 15 août…). L’église (et le presbytère attenant) ont été construits entre 1884 et 1886 par Charles-Roux-Meulien, Architecte Lyonnais, en remplacement d’une église vétuste du début du XIXème siècle, dans un style néo-gothique typique de la fin du XIXème siècle. L’église a reçu la bénédiction le 7/08/1887. Le terrain a été offert par un paroissien à l’entrée du village et une souscription pour les travaux a commencé dès 1882. Les premiers plans de l’architecte datent de 1879 et prévoyaient une flèche dont la construction a été repoussée faute de moyens financiers et jamais réalisée. La pierre jaune et blanche du Beaujolais a été utilisée pour les extérieurs, et la pierre calcaire de Saint-Vérand pour les intérieurs. La toiture a été réalisée en ardoises. Les caniveaux d’évacuation (qui servent de gouttières) des eaux pluviales sont en plomb, ainsi que l’habillage des corniches. Les descentes d’eaux pluviales sont en zinc et sont raccordées sur des dauphins de fonte. Le style néo-gothique de l’Eglise se retrouve dans les vitraux qui ornent et éclairent la nef et le chœur. Les figures du christianisme ainsi que les motifs floraux et géométriques sont abondamment représentées. Ils ont été réalisés par Lucien Bégule, peintre maitre verrier de Lyon en 1886. L’église dispose de deux tableaux classés par arrêté en date du 18 février 1999, protégés au titre des monuments historiques :
A la suite de désordres apparus ces dernières années (fissuration des voutes, présence d’eau dans la nef, infiltrations diverses …), M. le Maire a missionné des investigations et l’intervention d’un architecte du patrimoine, Olivier Bermond (dplg), afin de rechercher les causes et les moyens de résorber les dysfonctionnements observés et de prescrire des travaux de rénovation. Il s’est appuyé sur le diagnostic des toitures et zingueries réalisé par l’entreprise Les Métiers du Bois et par des sondages de sols réalisés par l’entreprise STRACCHI.
Le diagnostic sanitaire entrepris en 2019 montre plusieurs problématiques à traiter :
L’étude préliminaire a permis de déterminer un programme de travaux pour la restauration globale de l’Eglise en deux tranches cohérentes :
L’architecte a établi un classement des travaux à réaliser en fonction de leur degré d’urgence et d’importance. Les deux tranches de travaux sont conçues pour être indépendantes l’une de l’autre, tout en constituant un ensemble de restauration complète. Il est prévu de les réaliser de manière concomitante, permettant ainsi de mutualiser les équipements de protection du chantier (échafaudage notamment).
Les tableaux classés nécessitent également une rénovation complète, encore non chiffrée à ce jour : nettoyage des peintures, restauration des peintures, restauration des cadres.
Peu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 850 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.
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