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L’église romane de Cazalrenoux doit être restaurée !
© église notre-dame
Située au centre du village, l’église Notre-Dame domine l’ensemble des habitations.
En 2015, la commune avait déjà engagé une campagne de travaux en raison des nombreux désordres qui touchent la structure de l’édifice. Les travaux comprenaient alors la restauration des façades, la consolidation du mur pignon et des contreforts.
Toutefois, ces interventions doivent être poursuivies notamment dans les chapelles où d’importantes lézardes provoquent des infiltrations d’eaux et donc des moisissures. Cette première tranche de travaux prévoit donc la finalisation des travaux entrepris en 2015, le rejointement des murs des chapelles et, la réhabilitation de la toiture. Enfin, une seconde tranche touchera l’intérieur de l’édifice par la reprise des sols ainsi que la réfection du maître autel et de la sacristie.
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Début de la première tranche des travaux
Début de la deuxième tranche des travaux
Date prévisionnelle de fin de travaux
Cazalrenoux est un petit village audois niché au cœur des collines de la Piège. L’absence de château médiéval et la lecture du cadastre indiquent que Cazalrenoux est un village ecclésial. Lors de sa construction, l’église Notre-Dame relevait du diocèse de Toulouse. Il passera à celui de Pamiers en 1295 puis, en 1317, à Mirepoix pour finalement être rattaché à Carcassonne.
De style roman, la partie la plus ancienne de l'église comprend la première travée de la nef et l'abside semicirculaire. La nef présente une voûte en berceau et, les décors intérieurs indiquent que cette partie de l’édifice daterait de la fin du XIe siècle. L’édifice est agrandi durant le siècle suivant. L'accès à l’église se fait par un portail en plein cintre, orné de moulures et de sculptures.
Dépendant originellement de la seigneurie de Laurac, Cazalrenoux a été confisqué pour hérésie puis a été venu au monastère de Prouilhe en 1270 par Alphonse de Poitiers. Plus tard, l’église est surélevée et fortifiée probablement durant la guerre de Cent Ans pour lutter contre les incursions d’Edouard PLANTAGENET, dit le Prince Noir.
L’édifice a vraisemblablement été surélevé une seconde fois : la voûte est surmontée d'un étage servant de défense et donnant accès au clocher. À ce niveau, les murs gouttereaux sont percés de grandes meurtrières conçues pour le positionnement des armes à feu. Ces modifications pourraient dater des guerres de Religion. C’est sans doute à cette époque qu’ont été ajoutés le puissant contrefort axial et les contreforts au nord et au sud. Les chapelles nord sont des additions plus tardives.
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