L’église Notre-Dame de l’Assomption fut construite pour répondre aux besoins des habitants de la commune. Une restauration est nécessaire sur la couverture et la charpente.
© © Commune de Commer
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Définition des montants
Votre soutien est indispensable pour achever la restauration de l’église Notre-Dame de l’Assomption à Commer. Construite au XIXe siècle sur l’emplacement d’une église du XIe siècle qui était beaucoup plus petite, elle est adaptée aux besoins des habitants de la commune.
Après avoir entièrement restauré le clocher de l'église, la commune de Commer lance à présent un appel aux dons pour restaurer la couverture et la charpente de l'édifice. Le montant des travaux s'élève à 32 634,27 €.
L’objectif est de préserver cet édifice rattaché à l’histoire de la ville, témoignage de la mobilisation et de la générosité des paroissiens, pourtant pauvres à l’époque de sa construction.
Le transept, le chœur et les chapelles furent élevés de 1884 à 1887.
Le curé de l’époque s’occupa alors de l’aménagement intérieur. Pour cela, il s’adressa à un peintre verrier réputé de Paris, M. Charles Champigneulle, afin d’exécuter les vitraux des deux grandes rosaces du transept, des réalisations semblables à celles visibles dans les cathédrales. Le maître verrier réalisa une œuvre d’art de très haute valeur qui fait l’admiration de tous les visiteurs.
De beaux vitraux, exécutés par l’Atelier Alleaume de Laval, une chaire, un chemin de croix imposant ainsi qu’un autel sculpté en bois vinrent garnir l’intérieur du monument.
Provenant d’Angleterre, le bas-relief du XVe siècle est de grande valeur et est constitué d’albâtre. Longtemps conservé à l’église et classé Monument Historique, il a malheureusement disparu en juin 1978. Ce bas-relief représentait « Le Bon Pasteur, l’Annonciation, l’Adoration des Mages, la Résurrection du Christ, l’Assomption, le Couronnement de la Vierge et Saint-André et sa croix en X ».
Cette petite église de Commer est donc à la fois un témoignage de l’art français du XIXe siècle mais également le résultat d’échanges avec nos voisins britanniques. Entre ici et ailleurs, cet édifice mérite indiscutablement, d’être entretenu et préservé, aujourd’hui et pour les générations futures.