Eglise Saint-Martin de Cosne d'Allier

La restauration de l’église est une priorité de la commune au regard de son état général. Les vitraux réalisés par Pierre Guibouret de Moulins, de 1913 à 1924, sont considérablement dégradées. Le problème majeur consiste en une déformation plus ou moins importante selon les baies. L’absence de bavette en plomb, à la base des vitraux, favorise la dégradation des pierres. La commune prévoit donc la restauration partielle ou complète de 8 vitraux. La seconde priorité concerne la réfection de la toiture terrasse de la sacristie. Les travaux permettront une meilleure étanchéité du bâtiment. La surface constatée est d’environ 80 mètres carrés.

Au Moyen Âge, Cosne-d’Allier est une motte fermée et bien fortifiée avec un château fort entouré de fossés, ainsi qu’une église édifiée au XIIIe siècle et un monastère. Au XVe siècle, à l’intérieur de cette fortification, existe une petite agglomération avec plusieurs maisons située au sud de l’église; une vieille gravure montre cet ensemble. L’ancienne église, à portail polylobé, a appartenu à la commanderie des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.

Au lieu de consolider l’ancien édifice, les paroissiens préfèrent, en 1902, remplacer l’église romane, par une église de style néo-gothique. L'architecte chargé de cette reconstruction est Mitton. Le clocher-porche sera ajouté en 1911. L’église actuelle est construite sur l’ancienne motte, dont on voit l’emplacement des anciens fossés, occupé par la rue Ronde.

Tous les vitraux de l'église sont réalisés par le peintre verrier Pierre Gibouret entre 1913 et 1924.

Des messes se tiennent régulièrement en son sein.

La rénovation de l'église s'inscrit dans un projet plus global de réhabilitation du centre-bourg. En effet, la commune étant lauréate des dispositifs Petites Villes de Demain et Revitalisation centres-villes centres-bourgs, une réflexion s'est engagée sur l'avenir du bourg. Il a notamment été décidé d'ouvrir et de sécuriser le parvis de l'église. Ainsi, l'édifice sera davantage visible de la rue de la République, rue principale. Pour rester cohérent avec ce choix de mettre l'église en valeur, il était indispensable d'entamer des travaux de rénovation.