Préserver l’église romane du Monestier, témoin de l’histoire médiévale du village et reflet du savoir-faire des bâtisseurs des hautes vallées de la Cance en nord-Ardèche.
© Eglise du Monestier - ©Jean-Paul Achard
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Définition des montants
L’église Saint-Roch se dresse au coeur du Monestier, minuscule village de 62 habitants, perché à 800 m d’altitude sur les premiers contreforts du Massif-Central. Aujourd’hui, des infiltrations d’eau par le sol ainsi qu’un défaut d’étanchéité du clocher en ardoise, mettent en péril la bonne conservation du bâtiment dont la construction remonte au XIIIe siècle. 27 000 euros TTC sont nécessaires pour, d’une part drainer les eaux pluviales autour de l’édifice et refaire certains joints extérieurs, d’autre part remplacer les ardoises abimées et vérifier l’ensemble de la toiture en tuiles. Dans un second temps. Une fois les murs asséchés, la réfection des enduits intérieurs pourra être envisagée Aujourd’hui, l’église a vraiment besoin d’être « mise au sec » et nous n’y parviendrons pas sans votre aide !
Lancement de l’étude du projet de restauration
Appel aux dons
Première phase de travaux
Deuxième phase de travaux et inauguration
Dominant le bassin d’Annonay et la vallée de la Cance, la silhouette robuste de Saint-Roch prolonge celle de l’ancien château dont les origines remontent au XIe siècle. Une source dédiée au même saint protecteur se trouve à proximité. La construction de l’église s’étire entre le XIIIe et le XIXe siècle, période à laquelle est ajouté le clocher. Bâtie en granit local, elle abrite une belle croix à personnages du XVIe siècle, sculptée sur ses quatre faces (inscrite aux Monuments Historiques). A la différence des églises des alentours, elle n’a pas subit de transformation radicale au XIXe siècle et a conservé son allure médiévale.
Tant par sa qualité d’exécution que l’harmonie de ses formes simples, elle reflète les talents des bâtisseurs locaux comme la rudesse de la vie montagnarde.
Elus et villageois se sont émus de la dégradation de leur église. Consciente de la nécessité d’agir mais trop petite pour financer seule le projet (62 habitants), la commune a sollicité l’aide du « Fonds innovant en faveur du patrimoine ardéchois » ainsi que l’appui technique de Maisons Paysannes de France pour définir une opération de réhabilitation respectueuse de l’ancienneté de l’édifice. Une fois les travaux terminés, il est prévu d’ouvrir l’église au public le plus souvent possible et d’y organiser des évènements culturels comme des expositions et des concerts. Affectée au culte, l’église continuera d’accueillir occasionnellement les offices religieux comme c’est le cas aujourd’hui.