Inhabitée depuis trente ans, la ferme de Dumphlun nécessite une importante restauration
© © Association de sauvegarde de Dumphlun et des monuments de Billy-Chevannes
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Définition des montants
Au XXe siècle, la propriété a été divisée et la ferme-modèle de Dumphlun n’a plus été entretenue par ses propriétaires successifs. Aujourd’hui les bâtiments de la ferme de Dumphlun, la plus grande de la Nièvre par ses dimensions, sont en péril : leur charpente s’est effondrée par endroits, plus de 150 mètres de toitures sont à restaurer, c’est plus que la nef de Notre-Dame de Paris ! Un grand effort de restauration est lancé depuis le rachat des bâtiments en 2017 et leur inscription aux monuments historiques en 2021. Nous avons besoin de votre aide pour deux bâtiments remarquables de la ferme qui menacent ruine aujourd’hui. Il s’agit de l’ancienne vinée, qui abritait un pressoir à vin, et dont le toit a commencé à s’effondrer, ainsi que de la citerne de récupération des eaux de pluie, qui sert à l’irrigation du jeune verger conservatoire de Dumphlun.
Début des travaux
Fin des travaux et inauguration
Dominant la vallée de l’Andarge, le site est occupé depuis très longtemps. Son nom vient du celte « Dun » signalant une enceinte fortifiée et « flun », un cours d’eau. Le château de Dumphlun a été une place forte disputée, prise par les Bourguignons pendant la guerre de Cent Ans. A partir de la Renaissance, plusieurs grandes familles nivernaises transforment le site en demeure seigneuriale. Les bâtiments actuels de la ferme s’appuient sur des fondations plus anciennes. Ils ont été repris et agrandis aux XVIIe et XVIIIe siècles par les marquis de Rémigny. Jusqu'au début du XXe siècle, la ferme a été l'une des principales fermes de la Nièvre avec plus de 75 têtes de bétail et 135 ha de cultures et de prés. Elle a aussi été un lieu d'innovation, notamment dans le domaine de l'élevage. Toujours visibles, les étables, greniers, poulaillers, fours à pain, citernes et pressoirs rappellent ce qu’était la vie quotidienne à cette époque.
Une mobilisation pour la sauvegarde de ces bâtiments est devenue indispensable. La tâche est très lourde car ils n’ont plus été ni habités ni exploités depuis trente ans. Sur les quatre bâtiments disposés en enfilade, l’un a une charpente effondrée à 80%. L’effondrement de la charpente pourrait déstabiliser les bâtiments contigus, qui sont solidaires. Par ailleurs, deux autres granges ont des couvertures très dégradées et leur charpente ne pourra être sauvée sans intervention urgente. D’autres bâtiments plus petits menacent également ruine.
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