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Le Grand-Orgue Cavaillé-Coll de la cathédrale Saint-Pierre de Lisieux

Contribuez à la restauration de ce patrimoine musical remarquable !

LISIEUX - Calvados
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Plus qu'un relevage, une restauration

Le terme « relevage » désigne l’opération globale de nettoyage-dépoussiérage et de révision générale du fonctionnement de l’orgue, pratiquée en général tous les 25 à 30 ans.

Le terme « restauration » s’applique à un travail en profondeur en atelier en général, avec démontage intégral ou partiel de l’instrument, sans exclure une réfection à neuf à l’identique de tout ou partie si besoin. La restauration d’un orgue ou d’un de ses éléments permet d’assurer son bon état et sa pérennité.

Lors de la restauration des années 1980, une solution mécanique « provisoire » avait été adoptée, mais celle-ci se révéla malheureusement pérenne, rendant l’orgue difficilement jouable. Une reprise des transmissions de notes doit être réalisée afin de rendre cet instrument exceptionnel totalement maniable et lui rendre ses lettres de noblesse.

Toutes les modifications prévues ont été validées par la Commission Nationale des Patrimoines et de l’Architecture (5ème section) du Ministère de la Culture et de la Communication.

Il s’agit donc ici de profiter d’un démontage quasi-complet de l’instrument pour remettre à niveau des éléments négligés depuis des dizaines d’années.

  • Mise en place indispensable d’un échafaudage en raison de l’étroitesse de l’espace au-dessus de l’orgue ;
  • Reprise des transmissions mécaniques des notes : remplacement de la turbine actuelle par deux turbines plus près de l’orgue afin d’assurer une constance thermique fiable et un débit de vent plus important, et remise en vent du réservoir primaire ;
  • Remise en état des sommiers avec dépose complète et ré-encollage en atelier : pièces complexes et particulièrement importantes sur lesquelles sont placés les tuyaux et qui permettent d’aiguiller le vent vers les différentes notes et les différents jeux. Jamais été restaurés depuis 1872 ;
  • Amélioration du toucher des claviers : restauration complète des abrégés et des barres d’équerres ; remise en service et installation de la seconde machine Barker de 1898 au clavier positif, retirée lors de la dernière restauration ;
  • Re-plaquage des claviers en os ;
  • Remise en état de l’ensemble de la tuyauterie et retour au diapason d’origine ;
  • Remplacement de certains jeux fabriqués dans les années 1980 par Philippe Hartmann, par des copies fidèles à la facture Cavaillé-Coll, tant par les alliages utilisés que par les techniques fabrication (rabotage à la main, etc..).
  • Restitution dans leur état d’origine de certains jeux modifiés qui affectent l’harmonisation de l’orgue

Un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll

Des recherches menées ces dernières décennies dans les archives de la maison Cavaillé-Coll (notamment par le Docteur René Verwer avec l’aide de Jean Mons), il ressort que cet orgue était initialement prévu pour le Palais de l’Industrie et des Beaux-Arts à Paris. Le milieu musical tenta sans succès de lui obtenir un emplacement dans une galerie de cet édifice qui finit par être démoli en 1896 et remplacé par les actuels Petit et Grand Palais.

L’orgue, dont la construction débuta à la fin des années 1860, fut tout d’abord installé dans les ateliers du facteur parisien sur une des tribunes de la salle de montage et resta financièrement à sa charge. Il put servir d’orgue de démonstration particulièrement soigné pour impressionner les visiteurs.

Au sortir de la guerre de 1870, Cavaillé-Coll eut à faire face à un afflux de commandes d’instruments important. Parmi ces dernières, deux étaient assorties d’un délai de livraison particulièrement court : Saint-Pierre de Lisieux et le Palais de l’Industrie à Amsterdam.

Les ateliers d’Aristide Cavaillé-Coll, situés 13/15 avenue du Maine à Paris, comptaient à cette époque parmi les plus importants d’Europe. Néanmoins de tels délais étaient dans les deux cas impossibles à tenir.

Ce contexte conduisit Aristide Cavaillé-Coll à utiliser les éléments de l’orgue monté sur la « tribune » afin d’honorer ces deux contrats. Pour Lisieux il utilisa:

  • Les plans du Positif et du Récit ;
  • La console (claviers) ;
  • La machine Barker du clavier de Grand-Orgue ;
  • Une partie de la mécanique et de l’alimentation en vent.

Il fallut repenser la disposition des différents plans sonores de l’instrument en fonction de l’espace disponible à Saint-Pierre. L’orgue de « la tribune » était conçu en largeur, alors que la cathédrale de Lisieux imposait une réalisation en profondeur.

Il fallut également construire un buffet de douze mètres de hauteur et six mètres de largeur ainsi qu’une tribune pour recevoir la console. L’installation de l’orgue fut considérablement ralentie par l’architecte du gouvernement, qui, manifestement, « traîna des pieds ».

Il semble que Cavaillé-Coll ait été conscient de certaines limites de l’orgue de Lisieux : l’orgue d’Amsterdam profita de l’expérience de Saint-Pierre et fut notamment doté de trois machines Barker contre une à Lisieux. L’orgue d’Amsterdam existe toujours, mais se trouve aujourd’hui dans une salle de concert à Haarlem.

L'instrument est béni par Mgr Hugonin, évêque de Bayeux et Lisieux, et inauguré par Alexandre Guilmant, organiste de la Trinité à Paris, le 23 novembre 1874 : la commission dont faisait partie Guilmant conclut ainsi : "l'un des chefs-d'oeuvre de la facture moderne".

L’orgue de Lisieux comporte des particularités intéressantes dans la production de Cavaillé-Coll, tant en France qu’à l’étranger : le seul orgue, avec son jumeau à Haarlem, qui compte un Cornet VIII rangs au Récit. Ce « cornet » extraordinaire et expérimental permit l’adaptation de celui de Notre-Dame de Paris !

La Cathédrale Saint-Pierre de Lisieux possède un orgue extraordinaire sur lequel ont joué les plus grands organistes. Je pense à Marcel Dupré qui à la tribune pour béatification de Thérèse Martin en 1923. Il nécessite une véritable restauration et je me réjouis de pouvoir envisager de nouveaux offices et de nouveaux concerts avec une magnificence digne de cette cathédrale.

Marie-Pascale Talbot-Hitier, Présidente de l’association les Amis des orgues-Lisieux Pays d’Auge

A l'image de Notre-Dame de Paris, la Cathédrale Saint-Pierre mérite une belle et grande restauration. Nous devons tous y participer en commençant par lui redonner sa voix !

Maître Raynald Chancé, Notaire de Lisieux

Le Grand-Orgue de Lisieux est le grand frère de celui de Notre-Dame de Paris, une expérimentation d’Aristide Cavaillé-Coll. Nous serons fiers de le transmettre en excellent état aux prochaines générations.

Sébastien Leclerc, Maire de Lisieux

La Cathédrale Saint-Pierre de Lisieux possède un orgue extraordinaire sur lequel ont joué les plus grands organistes. Je pense à Marcel Dupré qui à la tribune pour béatification de Thérèse Martin en 1923. Il nécessite une véritable restauration et je me réjouis de pouvoir envisager de nouveaux offices et de nouveaux concerts avec une magnificence digne de cette cathédrale.

Marie-Pascale Talbot-Hitier, Présidente de l’association les Amis des orgues-Lisieux Pays d’Auge

A l'image de Notre-Dame de Paris, la Cathédrale Saint-Pierre mérite une belle et grande restauration. Nous devons tous y participer en commençant par lui redonner sa voix !

Maître Raynald Chancé, Notaire de Lisieux

Le Grand-Orgue de Lisieux est le grand frère de celui de Notre-Dame de Paris, une expérimentation d’Aristide Cavaillé-Coll. Nous serons fiers de le transmettre en excellent état aux prochaines générations.

Sébastien Leclerc, Maire de Lisieux

La Cathédrale Saint-Pierre de Lisieux possède un orgue extraordinaire sur lequel ont joué les plus grands organistes. Je pense à Marcel Dupré qui à la tribune pour béatification de Thérèse Martin en 1923. Il nécessite une véritable restauration et je me réjouis de pouvoir envisager de nouveaux offices et de nouveaux concerts avec une magnificence digne de cette cathédrale.

Marie-Pascale Talbot-Hitier, Présidente de l’association les Amis des orgues-Lisieux Pays d’Auge

Redonnons toute sa superbe au Grand-Orgue de Lisieux !

Aristide Cavaillé-Coll a construit dans le département du Calvados trois instruments majeurs encore existants : Cathédrale de Bayeux (1862), Cathédrale Saint-Pierre de Lisieux (1874) et Abbaye-aux-Hommes de Caen (1885). L’orgue de Lisieux a été depuis plusieurs années desservi par ses problèmes mécaniques et les faiblesses harmoniques que l’on pouvait remarquer ici ou là. Mais il reste de très grande qualité. Il convient donc de redonner à cet instrument toute sa superbe et la place qu’il mérite dans le patrimoine musical français et européen. L’opération, telle qu’elle est proposée dans l’offre du groupement Robert frères/MLGO/DLFO/ORGLEZ, de grandes compétences, veut répondre à cet enjeu.

AIDEZ-NOUS, SOUTENEZ LA RESTAURATION DU GRAND-ORGUE DE LISIEUX !

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Mise à jour le 10/12/2024

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    Parrainez un tuyau du jeu de viole d’amour : Contreparties précédentes + un exemplaire du livret « L’Ange Aristide » par Emmanuel Pleintel

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    Parrainez un tuyau de nasard : Contreparties précédentes + 2 invitations VIP au concert inaugural

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    Parrainez un tuyau de flûte octaviante : Contreparties précédentes + inscription au titre de grand donateur

    Pour 2500€

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    Parrainez un jeu entier (dulciane, corni dolci...) : Contreparties précédentes + inscription au titre de bienfaiteur + pour les entreprises, mention sur le site LinkedIn de la Ville

    Pour 5000€

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    Parrainez un jeu entier (Clarinette, voix humaine...) : Contreparties précédentes + inscription au titre de grand bienfaiteur + pour les entreprises, mention sur les supports de communication de la Ville de Lisieux qui valoriseront le projet (logo et nom).

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    Parrainez un jeu entier (Soubasse, bombarde...) : Contreparties précédentes + inscription au titre de grand bienfaiteur + visite privée avec audition pour les collaborateurs de l’entreprise

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