Le projet : restaurer le lavoir communal
Edifié à l’origine au début du XIXe siècle, le lavoir d’Amanty a connu plusieurs aspects. Construit durant la période hygiéniste, il est un témoin du passé et montre à quel point l’accès à l’eau était primordial, surtout lors des épidémies et des guerres. De par sa fonction et son emplacement, il appartient pleinement à l’histoire du village.
Le lavoir est aujourd’hui assez dégradé et la municipalité a à cœur sa réhabilitation et son aménagement pour en faire de nouveau un lieu convivial.
Les travaux consisteront en la restauration de la couverture, des deux fontaines et de leurs bacs, des deux portes ainsi que les murs. De plus, les ouvertures visibles sur le lavoir accueilleront des vitraux.
- Juin 2021
Lancement de l'appel aux dons
- Eté 2021
Démarrage des travaux
- Février 2022
Fin prévisionnelle des travaux
Le lieu et son histoire : histoire du lavoir d'Amanty
Le premier lavoir d’Amanty fut bâti en 1801-1802 par Derobe, architecte à Vaucouleurs puis restauré en 1833-1834 par Thiébaut, architecte à Void. C’est alors un petit lavoir rectangulaire, sous couverture de bois, qui alimente l’égayoir attenant et qui reçoit les eaux d’une petite source dans le village.
En 1874, le lavoir tombant en ruines, la commune décide alors la construction d’un nouveau lavoir par Alphonse Verneau, architecte à Commercy. Plus grand, il est installé directement sur le bord sud de l’égayoir. C’est un lavoir en pierre calcaire à trois ouvertures sur la face sud. Il est alimenté par le trop plein de deux fontaines en fonte équipées d’un bac extérieur, elles-mêmes alimentées par un réceptacle d’eau provenant d’une source située dans le bois du petit Chênois en amont du village.
La mobilisation : une commune désireuse de conserver son passé
Aujourd’hui, un tel édifice doit être considéré comme un bien communal. L’histoire de la commune est induite par celle du lavoir, comme la chapelle au cimetière, son église, ses trois croix de pierre.
Le lavoir rappelle aussi que pendant la terrible Grande Guerre, la population avait doublé avec l’arrivée en cantonnement de soldats américains, passant de 310 à près de 700 âmes. La temporalité doit être protégée comme un devoir de mémoire.