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LAVOIR DE LAY-LAMIDOU (MELUSINE)

Aidez à transformer ce lavoir en un lieu de vie communale !

Collecte terminée
LAVOIR DE LAY-LAMIDOU (MELUSINE)

© Lavoir de Lay-Lamidou

pinMapSvgLAY LAMIDOU
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Le projet : la réhabilitation du lavoir en un lieu de vie communale

L'idée de la commune et des habitants est de redonner sa place et faire revivre ce lieu autrefois convivial, en réhabilitant un espace un peu délaissé autour du lavoir-abreuvoir communal.

Ce lavoir n'est plus utilisé depuis 50 ans, son alimentation par une source et une canalisation ne fonctionne plus. Il a déjà connu un début de réhabilitation, puisque la couverture de son abris a été refaite il y a vingt ans environ. Par contre, certaines pièces de bois sont à changer et surtout la maçonnerie en galets a connu les outrages du temps. L'abreuvoir est à consolider. Pour la partie lavoir, de grandes pierres plates qui servaient à brosser le linge ont disparu.

Cet espace naturel au potentiel prometteur est cher aux habitants de la commune qui souhaitent depuis longtemps le remettre en état.

  • Décembre 2021

    Sélection dans le cadre de l'appel à projet Mélusine, lancé par le Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques

  • Janvier 2022

    Lancement de la collecte

  • Juin 2022

    Début des travaux

  • Octobre 2022

    Fin des travaux

Le lieu et son histoire : un lavoir-abreuvoir du début du XXème siècle

Le village n'est pas en bordure du gave d'Oloron, ce qui pose des problèmes d'alimentation en eau, le ruisseau du Layou est souvent à sec.

En 1909, la commune décide d’utiliser les sources proches pour satisfaire les besoins.

La zone de l'Arrousé est choisie. Le sol y est inculte, destiné au pacage. L’ensemble est planté de platanes dont les feuilles servent aux besoins en litière et en fumier. On prévoit la construction d'un lavoir-abreuvoir alimenté en eau potable par une canalisation en drains de terre cuite.

En 1912, le projet, élaboré par un entrepreneur de Jasses, est confié à un maçon du village, Bernard Laberdesque. Un puits en briques, près de la source marque le début de la canalisation. Il faut attendre 1913 pour que soient construits l’abri, les bacs de lavage et l’abreuvoir.

Les souvenirs de personnes âgées évoquent une utilisation jusque dans les années 1960, l’eau courante n’atteignant le village qu’en 1968. Il n’était pas rare d’utiliser l’eau de la source, jamais tarie et estimée potable d’après les critères de l’époque. C'est pourquoi les villageois tiennent à sa réhabilitation.

Si une femme dans le village se dirigeait vers le lavoir avec un seau de linge, il n'était pas rare que d'autres la suivent pour aller bavarder.

Léonie Pédelaborde

On jouait à courir sur les murs des bacs et... parfois on tombait dedans ! On cachait les savons. Le cantonnier le nettoyait tous les deux, trois mois, quelquefois il y avait des tétards.

Michèle Supervielle

On raconte que le dernier loup du canton a été aperçu en ces lieux par une habitante du village de Lay. La bête s'abreuvait à la source. Fort heureusement et à la différence de la fable, les deux protagonistes se sont mutuellement effrayés et chacun s’est enfui de son côté.

Bernard Desbonnet

Mon père disait qu'avec les abreuvoirs aussi proches, le linge ne devait pas être très propre... On venait plutôt pour y écouter les nouvelles.

Yves Bergémayou

Si une femme dans le village se dirigeait vers le lavoir avec un seau de linge, il n'était pas rare que d'autres la suivent pour aller bavarder.

Léonie Pédelaborde

On jouait à courir sur les murs des bacs et... parfois on tombait dedans ! On cachait les savons. Le cantonnier le nettoyait tous les deux, trois mois, quelquefois il y avait des tétards.

Michèle Supervielle

On raconte que le dernier loup du canton a été aperçu en ces lieux par une habitante du village de Lay. La bête s'abreuvait à la source. Fort heureusement et à la différence de la fable, les deux protagonistes se sont mutuellement effrayés et chacun s’est enfui de son côté.

Bernard Desbonnet

Mon père disait qu'avec les abreuvoirs aussi proches, le linge ne devait pas être très propre... On venait plutôt pour y écouter les nouvelles.

Yves Bergémayou

Si une femme dans le village se dirigeait vers le lavoir avec un seau de linge, il n'était pas rare que d'autres la suivent pour aller bavarder.

Léonie Pédelaborde

On jouait à courir sur les murs des bacs et... parfois on tombait dedans ! On cachait les savons. Le cantonnier le nettoyait tous les deux, trois mois, quelquefois il y avait des tétards.

Michèle Supervielle

La mobilisation : un projet fortement soutenu par les villageois

La commune, aidée par l’Association « Vivre à Lay-Lamidou », le projet a le soutien des villageois :

  • Participation à des actions citoyennes permettant d'entretenir le village, les zones naturelles, le nettoyage du toit du lavoir et des bacs.
  • Organisation chaque année d'un vide-greniers. Les bénéfices allant à la restauration du patrimoine local : l'église en a bénéficié (édifice et retable classé) c'est maintenant au tour du lavoir.
  • Des circuits touristiques dans la forêt, dans l'église et sur les coteaux sont proposés. Répertoriés à l'office du tourisme de Navarrenx, ils ont fait l'objet d'articles dans la "Gazette du Béarn des Gaves" et ont attiré des touristes dans la commune.
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Mise à jour le 10/11/2023

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