Le projet : faire revivre le dernier exemplaire de moulin exhaure de France
Votre soutien est indispensable afin de restaurer ce Moulin éolien d’exhaure bâti durant la première moitié du XIXe siècle. Il s’agit d’un projet de longue haleine pour les bénévoles de l’Association des Amis de l’Ardoise de Trélazé qui travaillent sur le site depuis les années 1980. En effet, des premiers travaux de consolidation ont été effectués sur le soubassement entre 1980 et 1990. La restauration s'est poursuivie en 2014 par le biais d’un chantier d'insertion piloté par Angers Loire Métropole via la Régis de Quartier d'Angers. Désormais, c’est la reconstruction de la partie supérieure en bois, de la voilure et de tout le mécanisme qui est nécessaire. Ainsi, l’association sollicite l’aide de la population locale, des entreprises et des commerçants afin d’assurer le financement du chantier.
Le lieu et son histoire : un patrimoine industriel typique de l’Anjou
Ce Moulin dit de l’Union et datant de la première moitié du XIXe siècle surplombe ce que l’on nomme localement un vieux fond, c’est-à-dire un puit d’extraction d’ardoises. Il s’agit d’un patrimoine typique de l’Anjou qui servait à remonter grâce à la force éolienne, l’eau des carrières pour permettre l’exploitation du schiste ardoisier. Il permettait donc de rendre la carrière exploitable, l’usage de l’énergie éolienne remplaçant avantageusement la remontée de l’eau par énergie humaine ou animale. Ce type de moulin, utilisé aux XVIIe et XIXe siècles, est devenu obsolète avec la motorisation alimentée par les énergies fossiles.
La mobilisation : un projet de sauvegarde, de valorisation et de transmission
Cette restauration a pour vocation de sauvegarder un patrimoine industriel local, d'autant plus justifiée que l'exploitation ardoisière de Trélazé a perduré pendant plus de 600 ans et s'est achevée en mars 2014 avec la fermeture des Ardoisières d'Anjou. De plus, la restauration du Moulin de l'Union s'inscrit dans la valorisation du Musée de l'Ardoise de Trélazé, ce qui permettra de mettre en place une véritable médiation autour des lieux. Ce site touristique est inscrit au patrimoine remarquable de l'Anjou et reçoit annuellement 15 000 visiteurs. Il s’agit donc d’un espace totalement dédié au partage de cette histoire locale qui a marqué de nombreuses générations.