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Un chef d'oeuvre sorti de l'ombre qui nécessite une restauration impotante afin de retrouver le regard du public
Un diagnostic de l’état de l’œuvre a été réalisé à la Maison Henri IV par deux restauratrices du patrimoine qui avaient déjà participé à la restauration du tableau « Les voix du Toscin » d’Albert Maignan, conservé au Musée de Picardie. Après étude, il apparait que le tableau nécessite une restauration importante tant au niveau de la peinture que du cadre. L'analyse a en effet révélée un certain nombre de décollements des couches picturales et de déchirures de la toile, sans compter un cadre très endommagé.
On sait peu de choses sur cette œuvre et sa présence à Saint-Valery-en-Caux. La peinture aurait été achetée lors d'un salon des artistes, en 1882, par l’éditeur Armand Colin qui possédait une résidence secondaire dans la commune. Puis, son épouse fit vraisemblablement don de ce tableau à l’hôpital de Saint-Valery-en-Caux au début du XXe siècle, quelques années avant sa mort. L’hôpital conserva l’œuvre d’Albert Maignan dans la chapelle du Couvent des Pénitents jusqu'en 1984, date à laquelle elle tombe dans l'oubli. Il faudra alors attendre 2016, pour que l’association Regards Cauchois retrouve la trace du tableau.
La ville de Saint-Valery-en-Caux a reçu en don « Le sommeil de Fra Angelico » à la fin des années 2010. Cette œuvre a ensuite été déposée à la Maison Henri IV, afin de compléter les collections sur l’histoire de la Ville. Le musée souhaiterait désormais présenter cette œuvre dans le cadre de ses expositions permanentes, pour que les visiteurs puissent découvrir ou redécouvrir cet artiste renommé du XIXe siècle.
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