Le projet : sécuriser, sauvegarder et réhabiliter le manoir et ses dépendances
Le manoir du Vauhoudin est composé d’un ensemble de bâtiments dont la construction s’est pour l’essentiel échelonnée entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle. L’ensemble est très dégradé. Sans action à court terme, ce patrimoine disparaîtra irrémédiablement. Il présente en outre un risque, en cas d’éboulement supplémentaire, pour les personnes passant à proximité.
Cette collecte de dons constitue le début d’un long projet de restauration du site qui se déroulera en différentes phases. Il est prévu, dans un premier temps, de cristalliser les bâtiments en pierres afin de les sauvegarder en attendant de pouvoir réhabiliter le Vauhoudin. Les travaux se concentreront en priorité sur la chapelle et le puits intérieur qui présentent des caractéristiques architecturales remarquables. Par la suite, le manoir du XVIe siècle sera restauré.
- XVIe siècle
Premières mentions du Vauhoudin
- 1773
Construction du logis
- 2018
Lancement du projet de sécurisation, de sauvegarde puis de réhabilitation du domaine
- Décembre 2021
Lancement de la collecte de dons
Le lieu et son histoire : le Vauhoudin au fil des siècles
Le Vauhoudin se situe au cœur d’un petit vallon bocager où passait un chemin vers Compostelle, la voie des Plantagenêts. Les plus anciennes parties encore existantes datent vraisemblablement du XVIe siècle. L’ensemble se compose d’un logis datant de 1773 et de nombreuses dépendances réparties autour d’une grande cour ouverte. Ainsi, le four à pain, la chapelle, la forge ou encore le puits permettaient la quasi-autonomie des habitants. La partie datant du XVIe siècle était à l’origine un manoir qui fut transformé en métairie et étable après la construction du nouveau logis. La chapelle, quant à elle, fut transformée en fournil.
La mobilisation : un engagement pour donner ne nouvelle vie à ce domaine
Ce projet s’inscrit dans une volonté de rendre au lieu sa fonction de ferme-témoin ancrée dans la vie locale. Une partie du site sert actuellement de lieu d’accueil aux woofeurs travaillant sur le maraîchage et à certaines associations de jeunes. Les bâtiments, une fois restaurés, pourront permettre l’organisation d’animations culturelles, agricoles ou techniques autour du patrimoine gallo.