Le projet : préserver la toiture en lauze d’une ferme forte typiquement cévenole
Aussi loin que porte le regard sur ce mas ardéchois, il y a la pierre de schiste, le hameau tout entier en est le prolongement. Autour, il y a les châtaigniers et les maisons sont faites de cela, pierre et bois.
Soutenez le maintien de la toiture en lauze de schiste du mas fortifié du hameau de Terus ! Le projet se concentre en premier lieu sur la rénovation de la toiture, qui subit lors des « épisodes cévenoles », de nombreuses infiltrations. La reprise de la couverture constitue la première étape et condition de la poursuite de la rénovation, en vue de permettre son isolation ainsi qu’une habitation pérenne. Le maintien de la lauze est extrêmement difficile et coûteux, c’est pourquoi, tous l’abandonnent. Ainsi, votre soutien est indispensable !
Appuyés par le Département de l’Ardèche ainsi que la Fondation du patrimoine, le projet, s’inscrit dans un projet plus global de valorisation de la culture autour de la châtaigne, de ses paysages, de l’art et de l’éducation à l’environnement.
- Juin 2021
Lancement de la collecte - Appel aux dons
- Avril 2022
Début des travaux de la première tranche - habitation
- Août 2022
Fin des travaux de la première tranche - habitation
- 2023
Deuxième tranche - habitation
- 2024 - 2025
Troisième tranche - rénovation toiture grange
Le lieu et son histoire : un des derniers hameaux intégralement en lauze de schiste du pays des Vans et des Cévennes
Le mas fortifié fait partie du petit hameau de Terus, composé de trois maisons à l’origine. La construction de ce dernier, a débuté au XIIe siècle et a connu plusieurs étapes de construction en passant par la Renaissance jusqu’à la dernière date inscrite de 1707 sur un linteau. Ces différentes étapes de construction ont forgé le caractère alambiqué de l’ensemble du bâti, construit initialement sur une dalle de pierre.
Ce petit mas, relève de l’architecture traditionnelle des Cévennes schisteuses : L’architecture rurale d’ici est liée aux ressources naturelles et locales : l’unique matériau de construction des bâtiments, c’est la pierre de schiste ; même les toits, dont le bois d’œuvre est celui du châtaignier. L’usage avec la grange attenante, reliée par une forme de calabèrt, aurait été une ferme. Les personnes nombreuses au XVIIIe et XIXe siècle, y vivaient dans une forme d’autarcie.
La mémoire vivante du village retrace une histoire très active au hameau. Au XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle notamment, le hameau constituait une plate-forme d’échanges de marchandises : des muletiers arrivaient en provenance du col de Peyre à dos de mule, ils y faisaient sécher la châtaigne dans la clède (ancien séchoir à châtaigne), puis descendaient au moulin fabriquer la farine, pour remonter et confectionner le pain dans le four traditionnel. Pendant sa cuisson, les chalands procédaient à divers achats où épicerie et cordonnier faisaient office (maison voisine). Un ancien café, permettait de se restaurer et de s’hydrater, avant de reprendre la route. Il aurait fermé aux alentours de 1880. Le moulin, quant à lui, fût le dernier en activité dans la vallée, sur la rivière ‘Surre’ (jusqu’à la moitié du XXe siècle). L’ensemble s’inscrit dans un paysage exceptionnel composé de faïsses, chênaie, châtaigneraie ancienne et pinède, le tout sur 25 hectares de terrain.
La mobilisation : un patrimoine rural précieux au carrefour du passé et des enjeux écologiques et agricoles à venir
Initié par les propriétaires, Vanina Soriano et Georges Le Moal, le projet se veut un lieu de partage, d’accueil et fait de rencontres autour du patrimoine vivant. La restauration sera réalisée par un artisan local, spécialisé dans la lauze dont le savoir-faire devient très rare.
L’association LIGER, pour la sauvegarde et la valorisation de l’architecture des fermes traditionnelles couvertes de genêts et de lauzes sera sollicitée. Également, les Compagnons du Devoir grâce à l’association REMPART seront invités pour le partage de leur expertise et savoir-faire.
De nombreux chantiers participatifs sont d’ores et déjà organisés autour du site (création d’une phyto-épuration, rénovation des murs des terrasses en pierre sèche, création d’une mare, forêt nourricière, réfection de calades…).
A terme, c’est tout un projet éducatif et culturel pour la sensibilisation des nouvelles générations au patrimoine architectural, agricole et vivant qui sera développé.
Les partenaires
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
Découvrir la Mission PatrimoineVos contreparties
Les contreparties sont à la charge du porteur de projet.
La Fondation du patrimoine se décharge de toute responsabilité en cas de préjudice.
Pour 100€
une lauze avec un poème original
Pour 250€
un panier de producteurs locaux composé notamment de produits issus de la châtaigne
Pour 500€
une nuit dans la clède en chambre suspendue insolite (petit-déjeuner avec produits frais compris)
Faites un don à ce projet de restauration !
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