A l'image de la devise des soldats québécois morts au pied du Mont des cats, souvenons-nous et sauvegardons ce mémorial !
© Memorial - vue panoramique des plaques
Plus de 420.000 soldats canadiens se sont engagés sur les sols français et belge durant le conflit 14-18. Près de 60.000 y perdirent la vie. Le 22ème bataillon, québécois, francophone, était présent dans notre région. Sa devise « je me souviens » s’est concrétisée par un mémorial au mont des Cats.
Le site du mont des Cats invite à la Paix et la sérénité. La discrétion du mémorial canadien ne doit pas le faire sombrer dans l’oubli ou les débris promis par l’altération des plaques.
La stèle, inaugurée en 1930, et les douze plaques rappelant chacune une bataille nécessitent une rénovation. Saurons-nous nous souvenir à notre tour ? C’est l’enjeu auquel nous vous invitons de souscrire.
L’Association Godewaersvelde Histoire et Patrimoine s’est forgé le projet de nettoyer, réparer, remplacer les éléments de la stèle et des autres plaques en vue de leur préservation et mise en valeur. L’aménagement du jardin pour une meilleure accessibilité et qualité paysagère du site complète l’ensemble. Un panneau explicatif et une œuvre d’art franco-canadienne, symbolisant la Paix, sont prévus pour accueillir le public de manière optimale.
A l’origine de la stèle, il y avait une Association du souvenir, dont les signataires ont leur nom gravé dans la pierre. Le Maréchal Franchet d’Espèray, le Général Weygand, le Gouverneur Général Vanier, Mgr Roncalli, futur Pape Jean XXIII, ont été parmi les nombreuses personnalités à se recueillir devant la stèle.
La mémoire des soldats défunts a été confiée à la prière de la communauté monastique. Des Canadiens viennent très régulièrement en délégation se souvenir de leurs compatriotes morts pour notre liberté. Le Père Abbé les accompagne dans leur devoir de mémoire.
Le souvenir de la Grande Guerre s’estompe au fil des ans, la centenaire se fait discrète dans la mémoire des européens. Alors, avec nous, donnons tort à R. Dorgelès écrivant : « On oubliera … Les voiles de deuil, comme les feuilles mortes, tomberont. L’image du soldat disparu s’effacera lentement … Et tous les morts mourront pour la deuxième fois. »
Peu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 950 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.