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Aux Sables d'Olonne, le parc de la Villa Charlotte a besoin d'une restauration face à l'état délabré dans lequel il se présente
© © Ville des Sables d’Olonne
Suite au départ des services du Département en 2015, parc et bâtiments ont été laissés à l’abandon, avec un entretien minime par la Ville (chauffage des bâtiments, tonte de la pelouse et élagage des arbres). Le patrimoine arboré a énormément souffert : division par 3 du couvert végétal depuis les années 1960, disparition des allées en partie haute et des potager et mur d'enceinte en partie basse où la végétation a pris le dessus. Le mur d’enceinte côté rues Albert Ier et St-Nicolas a quant à lui été restauré en 2019 suite à un rapport d’expertise. Les bâtiments de la Villa qui sont aujourd’hui inoccupés se dégradent lentement : couverture et ouvertures en bois sont aujourd’hui dégradées, en raison de leur situation face à la mer (embruns).
Un diagnostic d'un architecte du patrimoine est lancé. L’objectif est de remettre la Villa dans sa configuration Belle Époque et d’aménager les annexes pour l’accueil du public (logements d’artistes, accueil, billetterie, salles d’expositions ou de conférences). Les travaux à réaliser sont dans un premier temps l'abattage de certains arbres (mauvais état sanitaire et vues masquées) et élagage d’autres, le léger terrassement en partie haute pour retracer les allées elliptiques du Second Empire et enfin la création d'une esplanade en partie basse, surélevée de 1,5 mètre par rapport à la route du côté du chenal.
Début des travaux
La villa et son parc ont été construits sur un terrain d’1 ha à partir de 1864, dans le quartier de la Chaume, sur un emplacement exceptionnel en bord du chenal. Imaginés par l’industriel Laurent Tertrais, ils sont agrandis par l’ancien député-maire Joseph Chailley et son épouse Charlotte en 1909. Cette dernière, violoniste reconnue, qui fut l’âme culturelle de la demeure durant plus d’un tiers de siècle, a donné son nom à la Villa. Le parc possédait une composition mixte avec une partie paysagée du Second Empire en partie haute autour de l'édifice et un potager régulier sur la partie basse, côté quai, qui s’est ensuite transformé en jardin à la française. Le Département a acheté la propriété en 1980 pour implanter la sous-préfecture au niveau du jardin à la française, conduisant à sa disparition et celle des vues sur et depuis le site, avant que la Ville l'acquiert en 2016.
La Ville a lancé en 2019 un dialogue compétitif pour la réhabilitation du parc. Le projet retenu est celui de l’Agence Louis Benech, qui propose de réhabiliter la partie haute du parc dans l'esprit du Second Empire et de suivre la demande de la municipalité en faisant de l’édifice une Villa Médicis de la mer avec résidence. La partie basse du parc sera aménagée de façon plus moderne : une esplanade permettant aux promeneurs de contempler l’entrée du port et d’accueillir des événements artistiques et culturels. Sa structure rappellera celle du potager et du jardin à la française.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
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