Retable de l'Assomption de l'église Notre-Dame à Montluçon

Ces œuvres majeures du patrimoine Bourbonnais ne peuvent être replacées sans effectuer au préalable les travaux nécessaires à la sauvegarde et à la mise en valeur de l'ensemble du retable. Malgré son état structurel correct, le fort encrassement de cet ensemble nuit à sa lisibilité. Traité in situ, le retable sera dépoussiéré, avec traitement insecticide dans les zones de bois nus, décrassage et nettoyage des polychromies et des dorures, reprise ponctuelle de dorures et protection triennale. Par la suite, la restauration des gradins, des panneaux latéraux et du tabernacle pourra être entreprise, avec restitution des lacunes (bois et stucs), réintégration des dorures à la feuille d'or et des polychromies de l'autel.

Exécuté vers 1694-1700, ce grand retable architectural de style classique en bois sculpté, peint et doré se compose d’un autel, de deux gradins sur lesquels repose un tabernacle, et de quatre colonnes cannelées monumentales qui supportent l’entablement orné de rinceaux, modillons, et d’urnes réhaussées de guirlandes. Ecrin pour le tableau de Jean Boucher l’Assomption de la Vierge (1614) présenté au centre, les quatre bas-reliefs en bas des colonnes (scènes de la vie du Christ et Saint-Michel archange) sont l’œuvre de Jean Cox. A l'initiative de l'association Vieux-Montluçon, une restauration exemplaire a fait renaître ce superbe tableau. La ville de Montluçon a fait réaliser la préservation du tabernacle.