Restaurer cet ensemble architectural léger et harmonieux, emblématique du Puy
© Serres du jardin Henri Vinay - Ville du Puy-en-Velay
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Définition des montants
Témoin de l’essor des techniques de l’ère industrielle du XIXème siècle, la serre du jardin Henri Vinay qui conjugue plusieurs matériaux (métal, fonte, acier, et verre) est un ensemble architectural léger et harmonieux. Lieu majeur pour plusieurs générations de Ponots, les serres et la buvette sont un passage obligatoire pour chaque visiteur du parc. Point de rencontre, de repos, cet endroit permet une halte salvatrice et un moment de convivialité, partagé en famille ou seul, un moment hors du temps.
Construction des serres du Jardin Henri Vinay
Lancement de la collecte de dons en faveur de leur restauration
Les serres Cet ensemble architectural est de type Hollandaise. Elle fut construite en 1902. La construction a débuté par la partie qui constitua la deuxième serre de production de service des jardins (la première était adossée au musée et datait de 1870). La partie gauche a ensuite été réalisée vers 1957. La buvette occupe la partie centrale de la serre et a remplacé la vache et la paysanne, qui, depuis 1877, vendait le lait « bourru » sur place. Elle fut restaurée en partie en 1997. Sa particularité repose sur les parois latérales inclinées. Cette conception optimise l’ensoleillement hivernal, permet de réduire la prise au vent et facilite l’écoulement des eaux pluviales. Le Jardin Henri Vinay Le jardin Henri Vinay est un parc de 4,3 ha situé en plein centre-ville du Puy-en-Velay. Après la Révolution, ce terrain devient propriété de la ville. Cette dernière cède une partie du grand Breuil au Département pour y construire la préfecture en 1825. Le préfet en exercice, Bastard d’Estaing, suggère au Conseil municipal, de créer un jardin public autour de sa nouvelle préfecture. Trente années plus tard, Pierre-Marie-Henri Vinay, maire de la ville, le transforma pour en faire un lieu frais et agréable, parfaitement dessiné avec ses bassins, ses terrasses, ses arbres et ses statues (40 ans de travaux et de plantations). C’est à ce moment-là que la « promenade du Breuil » prendra sa forme définitive en forme d’hémicycle. Les murs de clôture furent construits. Erables, tilleuls et platanes ont quant à eux remplacés les ormes. Dans le cœur des Ponots, et grâce à sa géométrie, il prendra vite le nom de Fer à Cheval (1837). En 1922, il sera baptisé « jardin Henri Vinay » en l’honneur du maire (1865-1874) qui avait décidé d’y entreprendre de gros travaux vers 1866. Le jardin compte plus de 400 arbres âgés de plus de 50 ans. Certains sont même centenaires. Chaque année, on y dénombre par moins de 30.000 fleurs. L’émerveillement surprend le visiteur au détour des allées du jardin Henri-Vinay, une végétation luxuriante dans un écrin de verdure en plein cœur de la ville.