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Cette tombe a été déclarée en septembre 2019 en péril imminent et la municipalité a chargé l’Asadep d’effectuer les travaux de restauration nécessaires.
© tombe
30%
Définition des montants
La stèle du monument est constituée de plusieurs éléments superposés, surmontés d’un « chapeau de gendarme » très usé et d’une urne stylisée. L’ensemble doit être déposé avec soin, pour une réfection du chapeau de gendarme et de l’urne, ainsi qu’une restauration du fût et du socle de soubassement. Les inscriptions gravées sont altérées et devront être redessinées. La grille est très abîmée et il manque plusieurs ornements à remplacer (boutons de lys, pots à feu…). La croix arrière est en relativement bon état. Le portillon n’est plus fonctionnel. Un décapage complet de l’ensemble, suivi d’un traitement anti-corrosif et d’un thermo laquage final s’avèrent nécessaires. La chape détériorée par les intempéries est aussi à refaire entièrement avant scellement de la grille rénovée.
Monument érigé sur la tombe de Nicolas Vauquelin
4000 personnes se rassemblent pour l’inauguration de la Colonne Vauquelin située à l’entrée du village
Première remise en état de la tombe
La tombe est déclarée en péril imminent
Démarrage des travaux de restauration
Né le 16 mai 1763 à Saint André d’Hébertot, fils de Nicolas Vauquelin, journalier agricole et de Catherine Le Chartier. D’origine pauvre, il connut une ascension fulgurante lui qui naquit dans une cour de ferme et qui gravit tous les échelons du corps social. Bien vite, le jeune Nicolas quitte la ferme pour aller à l’école, et se familiarise avec les premiers rudiments de culture que lui fournit le maître d’école local, Vatel. Son instituteur s’aperçoit vite qu’il a affaire à un élément d’exception et Nicolas se découvre vite une passion pour la chimie.
Âgé seulement de 14 ans, le jeune homme quitte alors St-André et part pour Rouen, où il entre au service du pharmacien Mesaize en tant que garçon de laboratoires. Position difficile au milieu des élèves de la pharmacie. En butte au sarcasme, aux railleries « Tu finiras comme rince-bouteille », Nicolas s’obstine, met les bouchées doubles, travaille à la lueur de la bougie, apprend, apprend, dévore pour approfondir ses notions… Jusqu’au jour où son patron Mesaize s’en aperçoit. Il rentre dans une violente colère, brûle ses livres et le chasse comme un malpropre. Le malheureux vit très mal cet épisode. Il dira « c’était pire que si l’on m’avait dépouillé de mes vêtements ». Il prend la décision de repartir à Paris, encouragé par le curé d’Hébertot, pour travailler chez différents pharmaciens. En 1783, il rencontre et se lie d’amitié avec Antoine Fourcroy, qui a 28 ans et qui malgré son jeune âge est déjà très connu dans le monde de la chimie. Il lui donne alors libre accès à son laboratoire. Sans surprise, Vauquelin rafle le 1er prix de chimie en 1785, celui d’histoire naturelle en 1787 et celui de botanique en 1789. Mais la Révolution arrive alors, et se révèle un véritable « détonateur » pour sa carrière. La Révolution le nomme Inspecteur pour l’exploitation du Salpêtre et Inspecteur des Mines pour l’exploitation des ressources naturelles. Il est enseignant à l’École de Chimie, de Médecine, de Pharmacie et se charge également de la future École Polytechnique. Il fait de nombreuses découvertes : le chrome et le glucinium (1797), le béryllium (1798), l’iridium,… Travaux sur l’alun, le suc d’asperge, les quinquinas, la kératine, la belladone, la nicotine… En 1811 il devient Docteur en Médecine et ses travaux s’orientent vers la biologie. Il participe à la découverte de l’iode, et à celle des métaux suivants : palladium, rhodium, osmium… En 1822, forte agitation chez les étudiants, et Vauquelin doit quitter l’École de Médecine. Il est destitué et assimilé à une personne inapte. Il ne s’en remettra pas. Le 17 novembre 1827, il devient député du 4e arrondissement du Calvados (celui de Lisieux), élu au 1er tour de scrutin. À l’été 1829, il revient à St André, mais l’hiver venu, il est usé, fatigué et attrape un gros coup de froid en montant à cheval. Il décède à 11h du soir le 14 novembre 1829 dans le donjon du château.
Notre association ASADEP se consacre depuis sa création en 2005 à la préservation et mise en valeur du patrimoine architectural et culturel du village de Saint-André d’Hébertot. Après les difficultés récentes liées aux urgences sanitaires, nous avons décidé pour 2021 de restaurer la tombe de l’homme célèbre de notre village : Nicolas Vauquelin.
Cette tombe a, en effet, été déclarée en septembre 2019 en péril imminent et la municipalité a chargé l’Asadep d’effectuer les travaux de restauration nécessaires. Comme précédemment, nous avons prévu de solliciter l’appui de différents partenaires : la municipalité, les facultés de pharmacie et de chimie, et la Fondation du patrimoine dans le cadre d’une campagne de mécénat populaire.
Par ailleurs, de nombreux efforts d’animation ont été développés tant par la mairie que par l’Asadep et les autres associations locales. Des circuits de randonnées viennent d’être officialisés en liaison avec le département. Le point d’orgue de l’année intervient chaque dernier samedi de juillet avec la traditionnelle Fête des Charités rassemblant au Château de Saint-André la plupart des Confréries de Charité de la région.
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