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Sauvegarder l'église Notre-Dame
L’église Notre Dame de Vattetot-sous-Beaumont date vraisemblablement du XIIIe siècle. Comme de nombreuses églises du Pays de Caux, elle a connu de grands travaux au XVIIe siècle. En effet, son chœur et sa nef ont été modernisé et reconstruit sous l’impulsion successive de Jacques Pradon et François de Bailleul, curés de la paroisse. Si la tour clocher, la sacristie et les vitraux datent du XIXe siècle, les fonds baptismaux réalisés en pierre de taille dateraient du XIIe siècle et sont classés monument historiques depuis 1908.
Grâce à vos dons, la commune pourra entreprendre la restauration de la couverture, de la charpente et des arases de l'ensemble de l'église. Un projet de restauration de vitraux sur plusieurs baies et des contreforts de la nef et du chœur sont également prévus.
Il y avait, dans la sacristie de l’église, du dit Vattetot, une statue de pierre du poids de 500 livres, représentant la Sainte Trinité. Cette image avait été fondée en 1540. En ce temps, il y avait de grandes maladies et une mortalité telle que le pays était dans la plus grande désolation. Le Saint fut béni en grande cérémonie le dimanche de la Sainte Trinité et les maux cessèrent aussitôt. De nombreux fidèles vinrent en pèlerinage. Il fût alors nommé le Père Eternel.
Le lundi 2 avril 1925, les nouveaux chantres de l’église, incommodé par la présence de la statue décidèrent de l’enterrer à la nuit tombée. Ne pouvant le sortir par la porte de la sacristie, trop petite, ils lui cassèrent le bras et le trainèrent par le cou à l’aide d’une corde jusque dehors. Ils le firent alors descendre dans le trou creusé, par les pieds, mais un fois encore, le trou était trop petit. Ils lui brisèrent alors le cou en jurant.
Un homme qui passait le long du cimetière et qui entendait leurs jurons leur demanda : « mais qu’est donc que vous enterrez là, la nuit ? ». Ils lui répondirent : ‘c’est Dieu le Père Eternel ». Cet homme leur dit : « Vous avez très mal agi de le briser ainsi en morceaux ». Ensuite, ils jetèrent de la terre par-dessus, mais il fut impossible de le couvrir, la terre fondait sur lui comme de la neige. Ils furent tous pris de frayeur et de tremblement et restèrent immobiles pendant une heure. Puis, ils bouchèrent le trou avec de la tourbe et retournèrent chez eux.
Le premier d’entre eux tomba malade et mourut le lundi suivant. Les autres furent prit du même mal, tous un lundi, pareil jour de leur imprudence.
Selon le livre de l’Abbé Alexandre Aubert curé de Saint Léonard en 1825.
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