Emprunté jusqu'en 1959 par le "Transcorrézien" qui sillonnait la campagne de Tulle à Ussel, le viaduc des Rochers Noirs a aujourd’hui besoin d’être totalement réhabilité pour assurer sa pérennité.
© Chapelle Notre-Dame des Affligés à Champougny
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Définition des montants
Soutenez la restauration du Viaduc des Rochers Noirs, l’un des cinq derniers ouvrages de ce type sur la quarantaine qui avait été construite à travers le monde au siècle dernier. Situé dans un territoire classé réserve mondiale de biosphère par l’UNESCO, il incarne un enjeu identitaire fort pour le département de la Corrèze. Enjambant les gorges de la Luzège à 92 mètres de hauteur, ce viaduc est resté quasiment intact depuis sa création. La suspension est celle d'origine à l'exception des câbles qui ont été changés. Aujourd’hui plusieurs points structurels sont sensibles, rendant actuellement son accès dangereux. Pour des raisons de sécurité, le passage sur son tablier a été interdit au public depuis 2005. Les travaux de sauvegarde engagés permettront justement à nouveau une circulation piétonne.
Projet emblématique pour la Région Nouvelle-Aquitaine par la Mission Patrimoine 2020
Lancement de la collecte de dons
Réalisation des études préalables
Installation et sécurisation du chantier, dépose du garde corps, début de l'opération de changement de la suspension.
Suite et fin de l'opération de changement de la suspension
Repose du garde-corps et remplacement du plaquetage.
Remise en état des maçonneries et des serrureries.
Inauguration prévue des travaux
Au début du XXème siècle, deux lignes ferroviaires (Limoges-Toulouse et Brive-Clermont) desservent la Corrèze. En 1878, Charles de Freycinet, ministre des Travaux Publics, lance un plan pour constituer un réseau ferroviaire secondaire afin de favoriser l'essor économique. Trois lignes sont déclarées d'intérêt public en 1908 : Juillac-La Rivière-de-Mansac, Aubazine-Beaulieu et Tulle-Ussel. Pour cette dernière notamment, des ouvrages d'art sont réalisés à l’image du viaduc des Rochers Noirs, qui permet ainsi au train de franchir les gorges de la Luzège au point le plus resserré à Roche Taillade, et de relier les communes de Soursac et Lapleau. Construit de 1911 à 1913 par la Société des tramways de la Corrèze à partir d'un système inventé par l'ingénieur Albert Gisclard, ce viaduc a été** inauguré par le Président Raymond Poincaré le 11 septembre 1913** lors d'un voyage officiel en Corrèze.
Malgré les subventions publiques attendues et l’aide apportée par la Mission patrimoine portée par Stéphane Bern, la part d’autofinancement à la charge du Département de la Corrèze reste cependant très importante. C’est pourquoi une collecte a été lancée avec la Fondation du patrimoine. Une fois restauré ce viaduc fera partie d’un parcours touristique global (culturel, patrimonial, sport nature). Récemment des partenaires institutionnels et privés se sont également associés afin de mener une étude de valorisation des sites environnants. Un sentier d’interprétation est en préparation, intégrant le rocher de la Buse, le festival de Roche Taillade et le chemin de Firmin. L’histoire du « tacot » revivra via la gare musée du site des Tournadoux. Enfin la technicité de construction de cet ouvrage sera valorisée grâce à des activités pédagogiques, proposées en partenariat avec l’école en génie civil et travaux publics d’Égletons.
La Mission Patrimoine confiée à Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et FDJ, contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.
Découvrir la Mission PatrimoinePeu à peu, dans l’indifférence, le patrimoine de la France se dégrade. La Fondation du patrimoine et ses 950 bénévoles relèvent chaque jour le défi de sauver ce patrimoine pour le transmettre aux générations suivantes, à travers toute la France. Pour nous aider, faites un don.