Ancien hôpital Saint-Jean-Baptiste d'Aire-sur-la-Lys

La ville souhaite développer un pôle social et culturel cantonal sur le site de l’ancien hôpital.

Situé au cœur de la ville, il permettra à la population et aux usagers de bénéficier de services de proximité concentrés en un même lieu :

• implantation des services sociaux du Département, du Centre communal d’Action sociale,
• de l'Espace socio-culturel de la Lys,
• d’une antenne de proximité de la communauté d'agglomération et de permanences diverses (point d'accès au droit, CAF, CARSAT, Pôle Emploi, etc.).

Le projet permettra de solliciter la labellisation « Maison France Service ».

La médiathèque prendra place dans l’ancienne chapelle et sera dotée de technologies numériques développées. Y seront associés un FabLab et un espace de coworking. L’hôpital deviendra ainsi la pierre angulaire d’un projet « Ville numérique », dans l’objectif de devenir une Smart City.

Toutefois, le site est aujourd’hui à l’état de friche. Il fut longtemps abandonné et ses couvertures notamment sont actuellement en bac acier.

De ce fait, afin de mener à terme le projet, il est prévu de procéder à une réhabilitation globale du clos et du couvert, mais aussi une restauration de l'escalier monumental donnant sur la cour intérieure, puis suivront les travaux nécessaires aux aménagements intérieurs, peinture, revêtement de sol, menuiseries intérieures et extérieures, etc., pour l’installation des médiathèque, salle polyvalente, bureaux, salles d'animation et de permanences mutualisées ; puis les installations d'équipements numériques ; et enfin les abords (voiries et espaces verts.

Les premières mentions de l’hôpital Saint Jean-Baptiste datent de 1221, lorsque l’évêque de Thérouanne octroya à celui-ci un statut le plaçant sous l’autorité conjointe de l’échevinage et du chapitre Saint-Pierre. Suite à un incendie vers 1358, l’édifice fut reconstruit. Il comportait l’hôpital proprement dit, la chapelle et les dépendances. En proie aux dégradations du temps, l’hôpital-hospice fut reconstruit entre 1715 et 1718, lui conférant l’architecture et la façade qu’on lui connaît aujourd’hui. Le site est aujourd'hui en friche mais de grands travaux de réhabilitation s'apprêtent à lui accorder une nouvelle vie au service des habitants.